samedi 10 mai 2014

[LA CHINE VISITE LE GHANA]



Likez la page : @le Nouvel africain

Le chef de la diplomatie chinoise était en visite au Ghana pour renforcer les liens entre les deux pays.

Découvrez l'article ici :

http://www.afrik.com/le-chef-de-la-diplomatie-chinoise-en-visite-au-ghana

[EQUATION INVICIBLE :TRAVAIL + TALENT>TALENT + POTENTIEL]

Grace Bush, diplômée du lycée et de l'université à 16 ans

Découvrez l'exemple de Grace Bush et comprenez pourquoi la communauté africaine ne peut pas échapper à cette équation. L'émergence spontanée du talent n'existe pas. Le talent se travaille. Il se crée, il se forge et se fabrique au gré du temps, des échecs, des erreurs, de la remise en question et de la force de travail.

Très tôt, les parents de Grace Bush, qui confient ne pas pouvoir donner à leurs 9 enfants la chance d’aller à l’université car ils connaissent des difficultés financières, ont souhaité y faire participer leur fille, parfaitement conscients de son potentiel.

Je savais qu’elle avait quelque chose de spécial, elle a toujours été en avance. Grace a commencé à lire à l’âge de deux ans, et elle a toujours fait aussi bien que ses soeurs qui ont pourtant 3 ans de plus », raconte sa mère, Gisla Bush, à CBS.

Grace Bush ne les a pas déçus. Acharnée, la jeune fille se lève chaque matin à 5h30 (oui vous avez bien lu), pour se consacrer aux cours du lycée et à ceux de l’université, rapporte « Le Figaro ». Sans limite, elle trouve même le temps de jouer de la flûte traversière dans deux orchestres. A 22 heures, lorsqu’elle rentre chez elle, elle se « remet au travail pour 3 à 4 heures ».

« Je suis excitée, mais parfois j’ai l’impression que tout va trop vite, que tout arrive trop tôt. Je n’ai pas eu l’occasion d’être un enfant, de faire des bêtises, de perdre mon temps à me faire plaisir », confie la jeune fille, qui selon « Le Figaro », ne dormirait que 5 à 6 heures par nuit.

Présidente de la Cour suprême

Le résultat de ces années de sacrifice est sans appel. La jeune fille a même obtenu son diplôme universitaire en 3 ans, contre 4 ans normalement, « grâce à des cours que l’université m’a donné tous les étés depuis l’âge de 13 ans », confie Grace Bush.

La jeune fille ne compte évidemment pas s’arrêter là. Elle souhaite intégrer un master de droit. Pour renforcer ses chances d’entrer dans une école réputée, elle assure qu’elle révisera durant ses vacances, en travaillant sur le LSAT [Law School Admission Test, NDLR] « afin d’avoir le meilleur score possible et d’intégrer une grande école ».

Plus tard Grace Bush aimerait « devenir présidente de la Cour suprême », lance-t-elle, très sérieuse. Sa famille, son père en tête, ne doute pas qu’elle puisse y arriver.

© Le Nouvel Africain

[SOCIETES AFRICAINES : LA MAISON AKAN]

Le titre originel de ce texte était "familles africaines". Il se trouve qu'étant passionné d'histoire et un peu fouineur dans l'âme, je m'intéresse à l'étymologie des mots que j'emploie. (7 ans de latin aide pour cela également). Il se trouve que le mot "famille" vient du latin "famulus" qui se décline en "familia" et désigne la réunion des esclaves de la maison. Cet emploi est resté en l'état pendant très longtemps en Europe même au Moyen Age. D'où le terme de chef de famille ou gouvernement de famille, expression logique du point de vue des romains, car le chef de famille ne peut être qu'un citoyen romain libre.
La restriction du mot "famille" aux liens de parenté est plutôt tardive dans l'histoire européenne. J'ai donc choisi de dire la maison Akan, plutôt que la famille Akan, étant donné que le concept d'esclaves au sens européen du terme ne s'applique pas dans les sociétés africaines.

La société akan utilise le terme de "abasua" pour désigner le groupe auquel un individu est considéré comme appartenant. Il existe également le terme de "fifo" qui désigne plutôt un groupe de personnes qui vivent dans une maison et y travaille. La société akan s'organise autour des femmes et de la lignée maternelle. Ainsi, l'abasua d'une femme est celle de sa mère et celle d'un homme également. Mari et femme n'appartiennent pas à la même abasua.

L'abasua et ses relations sont complexes. C'est la femme la plus ancienne vivante de l'abasua qui a le pouvoir de désigner le successeur (tête de proue) de la famille, homme ou femme, bien que généralement, la responsabilité est confiée à un homme (la règle n'est pas absolue pour autant). Elle a également le pouvoir d'enlever ce titre lorsque la personne se montre indigne de son titre.
A la cour des rois akan, le roi dispose de plusieurs conseillers. Ces derniers lui prodiguent la sagesse, lorsque toutefois, une question n'est pas résolue, chaque conseiller va consulter auprès de son abasua et notamment des ancêtres de la famille. C'est la femme la plus ancienne de la famille qui tient rôle d'interprétatrice de la voix des ancêtres, bien souvent. A noter que l'abasua n'est forte que du lieu ou l'on conserve les "sièges ancestraux".

Les Akan ont une organisation socio-politique remarquable qui a fait leur force et bâti l'empire Akan, du Ghana à la Côte d'Ivoire. Les Abasua en s'étendant se sont complexifiées pour former de véritables structures politico-économiques. Les femmes ne reposent pas sur leur mari pour le soutien financier, puisqu'elles n'appartienent pas en soi à son abasua. A cause de l'interdiction de se marier entre membres de la même lignée, l'homme trouvait systématiquement sa femme dans un village voisin. Il arrivait donc bien souvent que le mari et la femme ne vivent ensemble que par intermittence, chacun contribuant à la nouvelle abasua formée par le commerce et l'échange commercial.

Les femmes de la société Akan sont donc des entrepreneuses et commerçantes de fait. Elles ne dépendent pas de leur mari. C'est aussi ce qui explique le fait que la société Akan permet également une facilité bien plus grande pour les femmes de divorcer d'un mari maltraitant, irrespectueux ou indésirable.

Les femmes dans la société Akan sont indépendantes financièrement et le mari et les enfants dépendent d'elle pour être nourri. Cette dépendance est plus formelle qu'effective. Il s'agit plus d'une répartition sociale des rôles que d'une obligation ou soumission de l'homme. Beaucoup ont interprété cette situation comme une forme de matriarcat. Or ce n'est pas dut tout semblable. Le pouvoir n'est pas détenu par les femmes mais il y a un jeu constant d'équilibre où nul ne dépend complètement de l'autre.

La transmission des biens se fait de l'oncle de la mère vers les fils de la mère en général. L'objectif caché de cette pratique est d'empêcher qu'un enfant ne retrouve un jour privé de biens à cause de la négligence ou la haine du père ou de l'abasua paternelle ou d'une grave désaccord entre les abasua paternelle et maternelle pour une raison quelconque.

En résumé, les femmes de la société Akan jouissent d'un grand pouvoir économique et politique via le système de l'abasua. L'arrivée des missionaires chrétiens suisses au Ghana dans les années 1800 va profondément perturber cette belle situation des femmes et introduire des notions étrangères aux femmes Akan telles que la soumission à leur mari et la dépendance sur le mari pour les besoins financiers. Toutefois, la société Akan perdure encore aujourd'hui et est très vivace dans les pays que sont le Ghana et la Côte d'Ivoire.
J'espère que vous en avez appris autant que moi en lisant le texte comme moi j'ai appris en lisant les sources sur lesquelles je m'appuie. Nous aborderons dans un autre article, le détail des relations économiques dans les sociétés Akan.

© Le Nouvel Africain

[LA TECHNIQUE DE MOMIFICATION]



La momification est une pratique d'enterrement des morts pratiquée par les Africains depuis 9000 ans au moins. Un enfant momifié a été retrouvé au Sud-est de la Lybie sous le roc de Uan Muhugiagg. La momie de l'enfant retrouvé a été embaumée avec une technique sophistiquée qui a été perfectionnée pendant des siècles. Cette momie précède les premières momies égyptiennes d'au moins 1000 ans. Bien que la datation au carbone 14 est discutée, les estimations avancent le chiffre de 7438 BC.

[CIVILISATION]


Les plus anciens outils de pêche ont été retrouvés au Kongo dans le Katanga. Ils datent de 90 000 ans. Ce sont des outils particulièrement bien réalisés qui suggèrent l'existence d'une culture basée sur la pêche. On y a retrouvé un outil tranchant, que l'on suppose être une dague.

[ORIGINE DE l'HOMME]



Les plus anciens squelettes trouvés dans le monde sont en Afrique, dans la vallée de l'Omo, en Ethiopie. Les plus anciens restes humains datent de 195,000 ans environ. Il s'agit d'ossements d'une femme africaine.

[LYNCHAGE A WAGONER COUNTY]



Marie Scott a été lynchée par un gang d'une douzaine d'hommes de type caucasien le 31 mars 1914 à Wagoner County, Oklahoma.

Quelques jours auparavant, profitant de l'absence de son frère, deux hommes de type caucasien s'étaient introduits chez elle, l'ont battue et violée. son frère alerté par les cris, est rentré et a tué un des agresseurs. Puis il a pris la fuite se sachant menacé de mort. 

Le gang de caucasiens venu à sa recherche ne l'a pas trouvé et a donc décidé de lyncher Marie en la pendant à un lampadaire.

[QUAND LES BLANCS SE VENDAIENT ENTRE EUX]





Affiche de vente d'enfants de type caucasien en 1948.

Les Européens adorent lancer cette accusation aux Africains : "Mais de toute façon, les Africains se vendaient entre eux pendant l'esclavage". Les témoignages allant dans ce ce sens sont la plupart du temps imaginaires, ou le peu qui existent sont le fiat de traîtres.

En revanche, les Euro-caucasiens n'aiment pas parler de la période où ils se vendaient entre eux.

[LES EMEUTES RACIALES]



Le 4 Juillet 1910, une série de lynchages d'Afro américains éclatent à la suite de la défaite de Jim Jeffries, un boxeur caucasien face à un boxeur afro-américain Jack Johnson

[LA MEDECINE EN AFRIQUE ANTIQUE]




Likez la page : Le Nouvel Africain

L’historien africain-guyanais Ivan Van Sertima nous apprend que le taux de mortalité par césarienne en Europe était de 100% jusqu’à ce que les anglais se rendent en 1881 en Afrique australe. Ils y ont observé les césariennes que les africains pratiquaient, en anesthésiant partiellement la malade, qui était consciente pendant la chirurgie. Ils ont importé ces techniques chez eux.

Ce système de spécialisation dont Diop parle persiste encore aujourd’hui en Afrique noire. Dans la localité où j’ai grandi, les anciens me l’ont décrit avec précision. Il n’y avait pas d’école de médecine, la transmission du savoir se faisait comme pour toute connaissance en Afrique, par initiation. Un praticien vieillissant choisissait une personne à qui il confiait tous ses secrets et la médecine se transmettait ainsi.

Sources : http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2014/01/26/la-medecine-a-lepoque-imperiale/#more

[LA VICTOIRE DE MENELIK 2 CONTRE LES ITALIENS]


Likez la page : Le Nouvel Africain

L'indépendance de l'Ethiopie s'est jouée sur une bataille décisive menée par l'empereur Menelik II à Adwa contre les forces armées italiennes.

Il sera couronné sous le nom de Menelik II le 25 Mars 1889.

Menelik II soumettra à son autorité les royaumes de l’empire et demandera aux puissances coloniales présentes dans la région de le reconnaître comme Négus. Le 2 mai 1889, Il signa avec les italiens le traité resté célèbre de Wichale (ville éthiopienne). Les italiens lui feront signer 2 versions du traité. Une en amharique (langue de l’Ethiopie) qui lui donnait la possibilité d’utiliser la diplomatie italienne pour les communications avec les pays étrangers, l’autre en italien qui l’en obligeait, mettant de facto l’empire sous colonisation italienne. Les italiens voyaient Menelik comme inférieur et se disaient qu’il plierait en découvrant le subterfuge. Fou de rage en se rendant compte de la ruse, le Négus refusa de se faire corrompre avec 2 millions d’armes, à la surprise des italiens.

Les italiens, dans la tradition coloniale de la division, essayèrent de monter sans succès Ras Mangasha, roi de la province de Tigray, contre Menelik pour le démettre. Oreste Baratieri fut ensuite chargé de soumettre l’empire au pouvoir colonial. Le gouverneur italien de l’Erythrée (alors colonie), sous-estimant l’armée de Menelik II qu’il qualifiait de sauvage, rassembla 20 000 hommes dans la ville d’Adoua où il attendit en embuscade les troupes du Négus.

Menelik II pendant ce temps assiégea une troupe de 1000 soldats italiens, promettant de les libérer si les négociations étaient rouvertes sur le traité de Wichale.

Les italiens blessés dans leur fierté par un chef africain, continuèrent les hostilités. Après 3 mois de station à Adoua, Baratieri reçu l’ordre d’attaquer le camp de Menelik II. Le 1er Mars 1896, c’est par une nuit froide et brouilleuse dans les montagnes éthiopiennes que l’assaut fut donné.

Le roi Tekle Haimanot, de la province de Gojjam, joignit ses troupes à celles de Menelik II lors de la bataille d'Adoua.
Le roi Tekle Haimanot, de la province de Gojjam, joignit ses troupes à celles de Menelik II lors de la bataille d’Adoua.

Désorientés, les hommes de Baratieri se divisèrent en 2 et l’armée de Menelik II attaqua en s’infiltrant entre eux. Usant de canons, les italiens malgré leurs difficultés prirent l’avantage et au matin le Négus envisagea la retraite. Convaincu par ses officiers, il fit venir 25 000 hommes en renfort qui attaquèrent férocement.

Les 100 000 soldats de l’empire tuèrent 289 officiers italiens, 2918 soldats européens et 2000 soldats africains alliés à l’ennemi. Les disparus, blessés et prisonniers ennemis furent nombreux également. 954 européens furent portés disparus.

L’armée italienne en Afrique décimée, Menelik renégocia en position de force le traité de Wichale et s’imposa au monde entier comme le Négus d’Ethiopie. Il continua à étendre l’empire en prenant des terres sous protectorat britannique.

http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2014/02/04/lempereur-menelik-ii-lethiopien-vainqueur-des-colons-italiens-2/

[LE PHENOTYPE DES ANCIENS EGYPTIENS]



Likez la page : Le Nouvel Africain

Une publication de l'American Journal of Physical Anthropology apparue en 2003 par Dr Sonia Zakrzewski appuie la thèse émise par Cheikh Anta Diop 40 ans plus tôt : "Les egyptiens antiques présentent un phénotype super-negroïde du même type que les populations noires Africaines modernes".

Sources : http://eprints.soton.ac.uk/12076/

http://eprints.soton.ac.uk/12076/1/2003AJPA121pp219-229.pdf


[LA PYRAMIDE DE GIZEH]


La pyramide de Gizeh représentent la perfection en la matière. La pyramide de Khéops atteignait 146 mètres de hauteur (actuellement 138 mètres) pour une base de 230 mètres et une pente de 51° 50’.

Elle est classée comme une des 7 merveilles du monde et fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Khoufou est le deuxième pharaon de la IVe dynastie. Manéthon l’appelle Souphis Ier et lui compte soixante-trois ans de règne. Le papyrus de Turin présente une lacune pour son nom, mais lui compte vingt-trois ans.
On situe son règne aux alentours de -2551/-2549 à -2528/-25261.

Son règne est mal connu. Seul une tête nous est parvenue aujourd'hui comme représentation de ce roi.

Sources : Tête supposée de Khéops, (musée national d'art égyptien de Munich)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Khéops

[L'OS D'ISHANGO]






Découvert au Kongo, et daté d'environ 20 000 ans selon les experts ( la datation initiale était de 5000 à 9000 ans), il s'agit du plus vieil objet mathématique retrouvé jusqu'ici. Il atteste de la connaissance de principes mathématiques simples faites par les premiers hommes, en l'occurrence des Africains. Il s'agit en fait d'un doublon d'os. 

Plusieurs thèses entourent la signification mathématique de ces os.
Il s'agirait d'un tableur mathématique qui permet d'effectuer une série de calculs. Pour d'autres, il s'agirait d'un calendrier lunaire. Quoiqu'il en soit, les os d'Ishango fascinent toujours autant les scientifiques.

Il est à rapprocher de l'os de Lebombo selon certains scientifiques. L'os de Lebombo est un os ancien lui aussi retrouvé au Swaziland qui correspond à un calendrier lunaire encore utilisé par les San de Namibie aujourd'hui.

[LA REVOLTE DES AKANS A ST-JOHN AUX ILES VIERGES]


En 1733, l'une des plus anciennes révoltes d'africains mis en esclavage, va avoir lieu. a cet époque, la plupart des africains mis en esclavage sur l'île de St John sont des Akans du Ghana et de la Côte d'Ivoire. Cela va faciliter considérablement la révolte des esclaves.

En Novembre 1733, un groupe d'Akans éminents capturés par les danois et emmenés à St-John vont conspirer pour recouvrer la liberté, croulant sous le joug de la maladie et des mauvais traitements qui leur sont infligés.

Un groupe d'africains captifs va prendre possession d'un fort danois (ces îles étaient sous l'autorité danoise à l'époque) et massacrer les soldats danois qui tenaient le fort, à l'aide d'armes qu'ils avaient pris soin de récupérer par la contrebande et le vol.

Un autre groupe de 150 africains captifs vont marcher sur les principaux points stratégiques de l'île et prendre le contrôle total de l'île ainsi que de toutes ses richesses. La victoire est totale.

Malheureusement, les Blancs qui ont pu échapper au massacre vont donner l'alerte. Six mois plus tard, l'île devenue territoire Akan sera reprise par une centaine de troupes françaises envoyées pour mater les Nègres rebelles.

Ce récit est la preuve une fois de plus que les Africains ne sont pas des êtres serviles, comme on nous les a présenté, qu'ils ont combattu l'esclavage et souvent avec succès et intelligence.

Nous rendons hommage à nos ancêtres en ce jour béni.

Sources : http://www.history.com/news/history-lists/7-famous-slave-revolts

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_îles_Vierges_britanniques

[LA REVOLTE DE NAT TURNER]


Nat Turner de son nom Nathaniel Turner, né le 2 octobre 1800 et mort le 11 novembre 1831, est un esclave afro-américain.

En 1831, il conduit une brève révolte dans le comté de Southampton en Virginie. Cet épisode de violence extrême de la part d'esclaves noirs mène à une répression sanglante et à l'émergence de nouvelles lois dans les États du Sud, plus restrictives encore vis-à-vis des esclaves.

Nat Turner grandit avec sa grand-mère, une femme enlevée d'Afrique, du Ghana directement à l'âge de treize ans. Elle est issue de la nation Kormantin. Elle constitue une grande influence dans la vie de Nat, notamment sa dévotion à Dieu et sa religiosité ainsi que son intelligence remarquable. Il apprends très tôt à lire et à écrire, quasiment seul, chose très rare à l'époque pour un esclave. Sa grand mère lui racontera les récits de l'Afrique et d'une terre lointaine où les Noirs sont libres.

Dans ses confessions Nat Turner raconte avoir eu plusieurs visions venues de Dieu qui lui indique qu'il aura un grand destin. Il s'échappe de la plantation de son maître une première fois puis revient seul sans y être forcé. Interrogé sur les raisons de son retour, il déclare avoir vu une vision de Dieu lui indiquant que son destin allait être accompli sur la plantation.

La vision est celle de hiéroglyphes et de batailles entre les Noirs et les Blancs pour la liberté.

Nat Turner, dans ses confessions faites au greffier de la cour de justice de l'état de Virginie, va donner le détail de ses actions. Le 11 février 1831, voyant en une éclipse annulaire de soleil le signe divin qu'il attendait, il décide de mener une action contre les propriétaires d'esclaves. Initialement prévue pour le 4 juillet, jour de fête nationale, la révolte est repoussée pour des raisons d'organisation. Une second événement stellaire intervient le 13 août 1831, jour où le soleil se teinte d'une ombre verdâtre, sans doute due aux suites d'une éruption volcanique géante du Mont Saint Helens3 : Turner y voit un signe déclencheur et la révolte éclate une semaine plus tard, le 21 août 1831.

Cette révolte dure deux jours, pendant lesquels sa bande, qui comporte jusqu'à 70 hommes, massacre une soixantaine de blancs, hommes, femmes ou enfants4. Une milice deux fois plus puissante que la faction d'esclaves révoltés finit par mettre fin à ses agissements. Toutefois, Nat Turner n'est capturé que le 30 octobre. Il est jugé le 5 novembre dans la ville de Jerusalem et pendu le 11 novembre avec 18 de ses complices, son corps étant ensuite mutilé3. Avant son exécution, l'homme de loi Thomas Ruffin Gray l'interroge et recueille ses paroles dans un ouvrage ensuite publié sous le nom de Confessions de Nat Turner et qui constitue un document historique essentiel pour mieux comprendre le personnage de Turner.

sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nat_Turner

http://slaverebellion.org/index.php?page=the-confessions-of-nat-turner

[LA TRAITE NEGRIERE]


Il y a une légende forte sur le rôle qu’aurait jouer le royaume du Dahomey (de son vrai nom Danhomé) au Bénin actuel dans la traite européenne. C’est probablement le royaume que les idéologues occidentaux pointent le plus du doigt pour conforter leurs thèses des « Noirs ont vendu les Noirs ». Or, les rois du Danhomé de l’époque nous ont laissé leurs écrits, voici leurs réponses aux négriers européens :

« Je jure au nom de mes ancêtres et au nom du mien, que jamais un Dahoman (habitant de Danhomé) ne s’est engagé dans des expéditions guerrières pour se procurer de quoi acheter vos marchandises. Moi-Même, qui n’occupe le trône que depuis peu de temps, j’ai tué des milliers d’hommes (soldats ennemis) sans avoir jamais conçu l’idée de les exposer à la vente ».

« Nous savons que votre nation est brave et que vous pourriez amener un grand nombre de Noirs à votre opinion par la force des baïonnettes ; mais pour y parvenir (vous allez devoir faire) un grand carnage et commettre diverses cruautés (…) Ce qui me fâche surtout, c’est que quelques uns d’entre vous ont écrit malicieusement dans des livres qui ne meurent jamais, que nous vendons nos femmes et nos enfants pour nous procurer de l’eau de vie. Nous sommes indignement calomniés et j’espère que sur ma parole, vous contredirez les contes scandaleux qu’on fait sur nous, et vous apprendrez à la postérité que ces imputations sont fausses »
Entretien d’un roi du Danhomé (Dahomey en français) avec un gouverneur local anglais, 1795.

« Nous dahoméens, enveloppés de diverses nations, sommes forcés de nous défendre par l’épée. Ceux qui prétendent que nous faisons la guerre pour fournir d’esclaves vos vaisseaux, se trompent grossièrement ».

Source : http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2014/01/30/la-traite-negriere-europeenne-reponse-des-rois-du-danhome-aux-europeens/

[LES CAUSES DU DÉCLIN DE L'AFRIQUE IMPÉRIALE ]


Likez la page : Le Nouvel Africain

L'on aurait tendance à penser que l'esclavage résume l'histoire de l'Afrique . 
Pourtant, lorsque l'on étudie l histoire, on observe que l'Afrique est le commencement de la civilisation.
Les civilisations Africaines étaient en avance sur le temps à tel point que les étrangers étaient invités à venir les étudier.

Quand l'on prends conscience de cette grandeur , de nombreuses interrogations nous viennent à l'esprit , dont cette question fondamentale : Comment les occidentaux ont-ils réussi à soumettre les puissants empires Africains ?

Sources :

Lien pour l'article : http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2013/10/29/quelles-sont-les-causes-du-declin-des-civilisations-en-afrique/

[NANNY DES MARRONS, L'AFRICAINE REINE DE LA JAMAIQUE]


Nanny est née aux environs de 1686 au Ghana. Elle venait de la nation d'Ashanti, l'une des plus puissante d'Afrique de l'Ouest, et fut emmenée sur l'île de la Jamaïque en tant qu'esclave alors qu'elle n'est encore qu'une enfant. Plusieurs membres de sa famille faisaient parti du voyage et tous furent vendus sur l' île et dispersés selon les régions.

Nanny aurait été vendue à Saint Thomas Parish, une région située aux abords de Port Royal où les esclaves travaillaient jour et nuit, dans des conditions inhumaines, sur les plantations de canne à sucre. Ses trois frères et elle avaient été placés chez un même maitre. Mais pour Accompong, Cudjoe, Johnny et Quao, obéir aux maitres et fournir un aussi dur labeur pour le restant de leur vie étaient absolument inconcevable. Ils décidèrent de partir en marroange et fuirent de leur plantation en prenant le soin d'emporter leur soeur Nanny.

Durant leur cavale, les frères pensèrent à se disperser pour mieux organiser leur communautés de marrons. Ainsi, Cudjoe s'installa dans la région de Saint-James Parish où il créera un village qui portera le nom de Cudjoe Town, Accompong prendra la région de Saint-Elizabeth Parish et créera Accompong Town, tandis que Nanny et Quao formeront leur communauté à Portland Parish. Nanny y rencontrera son futur époux, Adou, mais ils n'auront pas d'enfants.

Nanny et ses frères devinrent rapidement les héros du peuple. Avec un courage inouï et une fantastique organisation, ils libèreront des centaines d'esclaves. Vers 1720, Nanny et Quao parvinrent à contrôler la région des Blue Mountains et lui donnèrent le nom de Nanny Town, un territoire de 500 acres (2.4 km²) où elles fera habiter les esclaves qu'elle aura réussi à libérer. Nanny Town occupait une position stratégique car sa situation permettait de repérer les ennemis à une haute altitude, ce qui rendait toute embuscade britannique impossible. En effet, la ville était située sur une crête où à 900-pieds se trouvait un précipice, et le long du précipice, il y avait une voie étroite qui menait à la ville, c'est là que Nanny avaient installés ses gardes à des points stratégiques. Afin d'avertir ses guerriers guetteurs de tout danger imminent, Nanny faisait sonner sa fameuse corne appelée Abeng.

Les marrons de Nanny, extraordinairement bien entrainés, parvenaient à combattre les soldats Anglais là où ces derniers ne pouvaient techniquement pas faire le poids, comme dans les montagnes lors des grandes pluies. Nanny ordonnaient à ses guerriers de s'habiller de façon à ressembler aux arbres et aux buissons et envoyait quelques hommes pour se montrer volontairement aux soldats britanniques. Ces hommes servaient d'appât, et une fois repérés, courraient en direction des Marrons camoufflés. Les soldats britanniques qui les avaient suivi étaient ainsi pris d'assaut par les marrons qui les tuaient. Le climat et l'environnement n'aidant pas les Anglais, beaucoup parmi leurs soldats qui s'étaient aventurés à suivre les marrons dans les montagnes sont morts de maladie.

Stratège militaire hors pair, Nanny avait aussi le sens des affaires. Elle avait organisé un commerce basé sur du troc de nourriture, d'armes et de vêtements, qui permettait de faire vivre sa communauté. Les marrons de Nanny Town vivaient aussi d'élevage de bétail et d'agriculture car Nanny avait textuellement imité le mode de vie des villages africains d'Asante, le climat de l'île de la Jamaïque le permettait d'ailleurs très bien. Et puis, elle ne manquait pas d'entrainer ses marrons à récupérer les biens des maitres esclavagistes lorsqu'ils allaient libérer d'autres esclaves avant de saccager complètement leur terre. En trente ans, Nanny avait réussi à faire fuir plus de 800 esclaves!

On attribuait à Nanny des pouvoirs occultes car elle pratiquait la religion Obeah, que l'on retrouve d'ailleurs encore aujourd"hui au Suriname, en Jamaïque, à Trinidad et Tobago, en Guyanne, aux Barbades ou autres pays des Caraïbes.

Sources : http://reinesheroinesdafrique.doomby.com/pages/recits-des-reines-heroines/nanny-des-marrons-figure-de-resistance-des-esclaves-de-la-jamaique.html

[LE ROYAUME DU BENIN : L'AGE D'OR]

Le royaume du Bénin est à distinguer de l'actuel état du Bénin. Le royaume historique du Bénin est situé dans le sud du Nigeria.

L'âge d'or du royaume du Bénin commence avec Oba Ewuare, dit le Grand, qui régna de 1440 à 1473. Il commence par renforcer son pouvoir en créant d'autres catégories de chefs pour affaiblir le pouvoir des Uzama, (conseils des chefs le plus ancien du Royaume du Bénin) et contrer les factions politiques. Il débute une série de conquêtes : Idah vers le nord, Owo et Akure en pays Ibo, à l'ouest du Niger. Le royaume devient un empire, et Edo, qu'il fait fortifier, en est la métropole. Le Oba a désormais une nature semi-divine, et Ewuare institue l'hérédité du titre.
C'est à la fin du règne d'Ewuare, en 1472, que Ruy de Sequeira, un navigateur portugais, établit un premier contact avec le royaume du Bénin. Cependant, ce contact est sujet à controverse chez les historiens.

Le fils d'Ewuare, Ozolua le Conquérant, poursuit l'extension de l'empire. Lagos devient une ville de garnison pour les troupes. En 1486, un autre navigateur portugais, Joao Affonso d'Aviero, entre en contact avec le royaume et des échanges d'ambassadeurs entre les deux pays vont s'établir, ainsi que des échanges commerciaux : le Bénin envoie du poivre, des peaux de léopards, de l'ivoire, des vêtements traditionnels, des objets artisanaux de bois et de terre cuite. En échange, les Béninois reçoivent vêtements, lunettes... et surtout des armes à feu qui favorisent le pouvoir militaire et accélèrent encore l'expansion pendant tout le XVIème siècle. Les missionnaires portugais étaient censés convertir le Oba au catholicisme, mais la position de celui-ci en tant que chef du culte de son peuple fait échouer ce projet.

C'est avec le fils d'Ozolua, Oba Esigie, qui règne de 1504 à 1550, que le royaume atteint son apogée, surtout dans le domaine des arts et de la culture. Des explorateurs anglais ont rapporté qu'Esigie pouvait lever une armée de vingt mille hommes dans la journée, et jusqu'à cent mille hommes si nécessaire. Esigie crée aussi le titre de reine-mère pour fêter sa mère Idia ; les plus anciennes têtes de reine en laiton, un des chefs-d'œuvre de l'art béninois, datent de cette époque.

Sources : African Heritage

Reine et Héroïnes D'afriques

[LES AMAZONES DU DAHOMEY]



Les amazones du Dahomey sont un des plus grands corps d'armée impériale africaine et un des plus anciens corps d'armée féminin du monde. Elles sont centrales dans l'organisation militaire du Royaume du Dahomey (actuel Bénin).

Qui sont elles ?

Une Amazone au repos

Parmi leurs armes de combat, les Amazones sont équipées d’amulettes destinées à les protéger de leurs ennemis et à faire fuir les mauvais esprits. En 1890, le Roi Behanzin aurait négocié avec les Allemands en tronquant 400 esclaves contre 26 000 fusils, 6 canons, 4 mitrailleuses et des munitions. L’armée des amazones du Dahomey est répartie en 5 spécialités dont 3 d'infanteries :

- Les fusillères qu’on appelle « les Gulonento »; elles portent une cartouchière à compartiments. Leur poudre est soigneusement conservée dans des feuilles de bananiers.

- Les archères ou « les Gohento » (on en trouve de moins à moins depuis l’existence des armes à feu); elles restent néanmoins présentes et servent d’auxiliaires et de « porteuses » pendant les combats.
- Les faucheuses appelées « les Nyekplohento » armées d’une énorme lame de 45 cm au bout d’un manche de 60 cm

- les artilleuses

- l’Elite, les chasseresses qui sont sélectionnées pour leur force physique et leur stature. Elles sont très respectées. Normalement, elles ne participent que rarement au combat et seulement quand il s’agit d’un grand combat mettant le Roi Béhanzin lui-même en danger, ainsi que la nation. Vous comprendrez donc que contre les Français, la présence de cette dernière catégorie de combattante était de rigueur.
Dans un cas de force majeure comme celui-ci, les Amazones utilisent la technique dans laquelle elles excellent: la technique du corps à corps. Ainsi, tandis que les Français instaurent une certaine distance, elles cherchent l'affrontement physique direct. Elles vont pratiquer le « roulé-boulé » pour s’infiltrer en dessous des haies des baïonnettes des soldats français pour les piéger physiquement.

Les Français sont véritablement surpris par leur courage car elles n’hésitent pas à brandir des têtes de leurs ennemis qu’elles ont décapités pour les déstabiliser; et quand elles parviennent à les confronter physiquement, elles sont souvent gagnantes.

Cependant, et malgré une résistance terrible, les Amazones ne pourront plus faire face aux Français qui utilisent des équipements plus sophistiqués. Elles périssent de plus en plus, et alors qu’elles étaient au nombre de 1200, elle ne sont plus qu’une centaine à combattre l'armée française, réduite. Vaincues, elles refusent de lâcher prise. Certaines manifestent leur colère et leur haine aux Français en se coupant un sein et en frappant violemment à mort ceux qu’elles peuvent attraper. Au final, en novembre 1892, lorsque les Français atteignent la capitale, elles ne sont plus qu’une cinquantaine. C’est alors la chute du Royaume Dahomey et la fin du corps d’armée des Amazones.

Sources : Reines et Héroines d'Afrique

[LA DECULPABILISATION : STRATEGIE DU NOUVEAU COLON]



Vous découvrez ci dessous le tweet qu'a pondu le désormais célèbre Thierry Mariani. Comme vous le voyez, il reprends à son compte la tragédie que sont en train de vivre 223 jeunes filles nigérianes pour lancer une petite campagne de négationnisme. Ce procédé nauséabond est à l'image de la France d'aujourd'hui, décomplexée de son racisme.
C'est une entreprise qui a démarré avec la décolonisation depuis fort longtemps. La France n'a pas digéré jusqu'aujourd'hui le recul de sa main mise sur son empire colonial. (L'Afrique n'est pas encore décolonisée, soyons clairs là dessus), mais la France ne règne plus en seul maître dans la région. Ses nègres se sont rebellés à force de subir les oppressions.
Les Africains qui aiment souvent dire qu'il faut cesser de regarder le passé oublient souvent que des hommes et des femmes sont morts pour que vous ayez le droit de vous asseoir chez vous et bavez votre mépris de l'Afrique sans que personne ne vous arrête, ne vous menace. Ils oublient souvent que c'est par le sacrifice d'hommes et de femmes comme Nehanda du Zimbabwe, Ruben Um Nyobe, Patrice Lumumba et bien d'autre encore qu'ils ont le droit de circuler dans leur pays, sans demander à un maître blanc le droit de circuler.
Les Africanistes comme Bernard Lugan , Alain Soral (polémiste), Olivier Pétré Grenouilleau et d'autres encore font partie d'une école d'historiens-propagandistes dont le but est de réhabiliter l'entreprise meurtrière coloniale française. Il faut faire attention à ces individus et à leurs affirmations chargées d'idéologie racialisantes, racistes et colonialistes. Ils font école parmi les sympathisants de droite, d'extrême droite et même de gauche française. On retrouve également ces courants dans tous les pays qui ont participé à l'entreprise coloniale meurtrière en Afrique et même aux USA, pays de l'esclavage des noirs.
Quelques exemples de leurs adeptes : Marion Maréchal ( fille Le Pen) a déclaré : "Dans nos colonies, nous n’avons jamais appliqué l’Apartheid. On peut en faire une fierté "
Cette ignorante n'a probablement jamais eu connaissance de ceci; Le Code Noir stipule dans son article 16 :« Défendons pareillement aux esclaves appartenant à différents maîtres de s’attrouper le jour ou la nuit sous prétexte de noces ou autrement, soit chez l’un de leurs maîtres ou ailleurs, et encore moins dans les grands chemins ou lieux écartés, à peine de punition corporelle qui ne pourra être moindre que du fouet et de la fleur de lys ; et, en cas de fréquentes récidives et autres circonstances aggravantes, pourront être punis de mort ».
L’article 18 du Code Noir, mentionne également ceci: « Défendons aux esclaves de vendre des cannes de sucre pour quelque cause et occasion que ce soit, même avec la permission de leurs maîtres, à peine du fouet contre les esclaves, de 10 livres tournois contre le maître qui l’aura permis et de pareille amende contre l’acheteur. » L'objectif étant que les Noirs n'aient jamais assez d'argent pour économiser et racheter éventuellement leur liberté.
Pour ce qui est de l'esclavage, la campagne de propagande est d'une intensité redoutable et on redouble d'efforts avec le temps pour nier la réalité historique de l'esclavage. Les Français et plus généralement l'Occident USA compris, a inventé le terme de "commerce triangulaire". Il a donc fallu inventer une traite africaine des esclaves d'abord (Pétré Grenouilleau est l'architecte de cette invention) pour dire que les Africains vendaient des esclaves. Interrogez simplement ces pseudos-historiens sur les marchés pré-razzias négrières africains d'esclaves. Ils seront incapables de vous répondre. Ils font volontairement un amalgame entre les dégâts causés par la traite négrière arabe pour justifier la traite européenne.
L'Afrique a lutté vaillamment contre l'esclavage car il s'agissait bien d'une guerre. Nous avons publié plusieurs articles traitant de la question et nous continuerons à le faire, afin de rétablir la vérité historique pour les jeunes générations africaines endoctrinées par la propagande européenne. Nous ne nions pas l'existence de collaborateurs africains, qui ont trahi leurs frères pour être du côté du plus fort. Mais nous ne permettrons pas à ces négationnistes d'insulter la mémoire de nos parents, grands-parents et ancêtres pour leur petite entreprise coloniale haineuse.
Tout ceci nous amène à dire ceci. Le drame que vit l'Afrique est un triple drame. Drame idéologique, religieux, et humain auquel j'ajouterais un drame technico-militaire. Comment se fait-il qu'une bande de bouseux, fous, endoctrinés par des barbus sortis tout droits des caves de l'Afghanistan, du Qatar et de l'Arabie Saoudite puisse régner en maître sur des régions entières de notre continent, sans que nous n'ayons la capacité de réagir à cette haine ? Tout ceci est inacceptable. Les Africains doivent prendre en main leur destin sur tous les plans, éducationnels, idéologiques, politiques et militaires afin de ne plus être le terrain de jeu de terroristes intérieurs et extérieurs? En ces temps de tristesse, nous pensons bien sûr aux jeunes filles enlevées et nous adressons les voeux, prières ou toute autre forme de cri pour qu'elles recouvrent leur liberté le plus vite possible, pour ne plus être l'objet des railleries de petits démons tels que Mr Mariani.
© Le Nouvel Africain