jeudi 20 novembre 2014

[L'AFRIQUE QUI GAGNE]

Le Camerounais Arthur Zang primé au Rolex Awards of Entrepreneurship. Pour rappel ceux qui ne le connaissent pas, doivent savoir qu'il est le créateur de la société Himore, éditirice du Cardiopad.

Le Cardiopad est une tablette tactile qui permet de réalier les diagnostics de personnes atteintes de troubles cardaiques à distance. Il crée le Cardiopad au Cameroun pour combler le déficit de médécins cardiologues au Cameroun. 40 Cardiologues traitent 20 millions de Camerounais. Ce qui est très insuffisant et les délais sont tout simplement intenables pour les patients et trop difficile pour les médécins.

Arthur zang entend mettre fin à ce problème en permettant aux médécins de diagnostiquer et soigner les conditions du coeur à distance sans que le déplacement du patient ne soit nécessaire.

Nous félicitons cette initiative et cette entreprise. C'est exactement dans cette logique que chaque africain doit se trouver. Quand on a un problème on ne demande : "Où sont les gouvernements africains, que fais le gouvernement ?" On crée une entreprise pour résoudre ce problème. Voilà ce qui va transformer l'Afrique.

Les Africains dont on a besoin sont ceux qui se posent la question suivante : "Voici le problème que j'aimerais résoudre. Mon pays manque d'eau, d'électricité, de médécins. Quelle technologie, invention, puis-je mettre en oeuvre pour résoudre ce problème ?" Et non pas des phrases du genre : "Mais que fait le gouvernement ? Si les Africains s'aimaient entre eux, on avancerait, Pourquoi les Noirs n'aiment pas les Noirs ?"

© Le Nouvel Africain



mardi 11 novembre 2014

[L'ADVERSAIRE] d'Etali Yo



L’adversaire.
Je ne sais pas quel démon les a poussé à me créer comme une hybride. Je ne sais pas pourquoi ils ont cessé de me parler en lingala , pourquoi nous sommes restés 30 ans sans mettre un pied au Congo.
Je ne sais pas non plus quel Ancêtre a déposé cette graine en mon cœur.



Je sais juste que le jour où mon oncle m’a sommé d’être européenne et de tirer un trait sur le continent , mon cœur s’est froissé.
Il m’a dit « tu es européenne, ton avenir est ici, bat toi pour que les Blancs te trouvent indispensable ! il te faut un diplôme , et tu gravis les échelons dans leur société , il faut être au sommet ! comme Obama ! l’Afrique ce n’est pas ton souci, ça ne te concerne pas, toi tu es née et a grandi en Europe, ne te sens pas moins à ta place que ces petits blonds »
Ce jour-là, j’avais 17 ans. Je me rappelle avoir cessé de l’entendre après la phrase « l’Afrique n’est pas ton souci, ça ne te concerne pas »
C’est à ce moment, que j’ai pris conscience de l’adversaire.
Cet esprit est répandu dans de nombreux corps noirs, qu’importe la religion de ces corps foncés, musulmans, chrétiens, athées… il a réussi à s’immiscer et à créer des hybrides.
C’est ce qui était prévu pour moi.
J’étais la future européenne parfaitement intégrée, diplômée, voyageant à New York , tissée jusqu’au postérieur de brésilienne chères, appartement, maison, crèche, crédit… toute une vie au service de l’europe.
Mon talent au service de l’Europe, mes impôts au service de l’Europe. Mon temps, mes enfants, les enfants de mes enfants, au service de l’Europe.
Pour son développement, pour sa réussite, pour sa gloire. Toute une vie. Voilà ce que me propose l’adversaire. Un confort avec certains obstacles (racisme, discrimination ).
Face à ces obstacles, mes oncles, mes tantes, mes parents se lèvent comme un seul homme et font front. Ils m’ont enseigné qu’il ne faut jamais me rabaisser et laisser certains Blancs racistes me marcher dessus, que je dois avancer fière, la tête haute. Et travailler 5 fois plus qu’eux, pour leur montrer que nous ne sommes pas des sous hommes.
Jusqu’ici tout va bien…et puis est arrivée la graine. Celle déposée par je ne sais quel Ancêtre.
J’avançais , proprement , dans les rues de l’hexagone, lorsque j’ai trébuché sur la graine d’un baobab.
J’me suis relevée et déjà cette dernière était une racine. Elle s’entortillait dans le sol fertile de ma vie de jeune femme.
Je l’ai suivi, pour voir où était le tronc qui la récupérait. Malheureusement, elle déviait du sentier… j’ai hésité.
Mais des chants se sont mis à faire vibrer mon âme, sans pouvoir me contrôler, j’avançais suivant le chemin de la racine.
J’entendais ma mère crier mon nom , sa perruque visible au loin et son regard apeuré.
Elle voulait que je revienne, et martelait que… l’Afrique n’est pas mon souci. Cela ne me concerne pas.
J’ai continué, comme possédée.
La racine s’était multipliée, elle sombrait dans des marécages, glissait dans des puits profonds, survolait des falaises, s’enroulait autour de cascades.
Mais j’ai continué.
Parfois, je tombais sur ce même oncle , et l’adversaire lové en son corps , le possédait et lui faisait me dire :
« là oµ tu vas, les hommes et les femmes vont te vouloir du mal, ils vont être contre ta réussite et vont souhaiter que tu sombres.
Je répondais , déterminée :
« Mais, quelle différence avec les Blancs racistes , qui depuis un siècle nous mènent la vie dure ?
- Tous ne sont pas ainsi ! Beaucoup t’ont aidé, beaucoup se sont battu pour les droits civiques des Noirs. Pour les racistes, là il faut te battre et t’imposer.
- Et là où je vais, tous seront contre moi ? Aucun ne souhaitera m’aider ? N’ai-je pas le droit de me battre là bas pour m’y imposer ?
- C’est-à-dire que…que…
- Pourquoi suis-je autorisée à me battre en occident , mais dois je renoncer à me battre là bas ? »
Face à son silence , j’ai repris mon chemin.
J’ai traversé une vallée , où l’ombre de la mort me faisait trembler de peur. Un peulh m’a invité chez lui. Il ne m’a pas empoisonné, je suis encore en vie pour témoigner. Il m’a nourrit, il m’a appris des sciences et secrets insoupçonnés.
Après un long repos, j’ai repris ma route, j’ai marché, jusqu’au prochain oasis. Un diola, et un sereer m’ont invité à partager leur assiette. Je me suis accroupie à leurs côtés.
Quelqu’un a crié mon nom. C’était mon père. Il était loin sur l’autre coté de la baie.
Son écho paniqué résonnait dans toutes les collines. Il me demandait de rentrer continuer son rêve occidental.
Je l’ai regardé sans rien dire. Pour ne pas paraitre insolente. C’est mon père.
Puis j’ai repris mon sac, et déjà j’étais avec un tutsi, un twa et un hutu. Ils m’ont parlé de guerre et de douleurs. J’ai eu peur. Ils m’ont raconté des versions différentes sur un grand chef des armées, long et mince, au regard perçant.
J’ai continué tout droit , après leur avoir laissé une partie de mon amour.
L’adversaire, partout cherchait à me convaincre que je devais retourner sur le sentier.
Je lui disais que moi j'aimais ce chemin, je lui disais que je rencontrais des anges et des héros.
Il me retorquait que c'est parceque je n'y allais qu'en vacances, que derrière leur grand sourire et leur salaam aleykum, il n'y a que sorcellerie et méchanceté.
Que seuls les complots et les meurtres régissent leurs esprits, qu'aucun foyer ne pouvait être aimant lorsqu'il n'était composé que d'homme et de femme africaines.
J'ai exigé qu'il se taise. Mais il changeait juste de corps. Possédait celui de ma soeur, de mon cousin, de mon voisin, et même du pasteur.
Quelle plaie cet adversaire!
La racine ne m’attendait pas, avec ou sans moi, elle se multipliait, prenait de la force, murissait, sortait de sa misère. Avec ou sans moi, elle allait nourrir l’arbre. Celui que je cherchais . Quand j'hésitais trop, ou perdait trop de temps à tenter de convaincre l'adversaire, il m'arrivait de me retourner et de ne plus la voir...elle aait tracer son chemin...en effet, avec ou sans moi, le tronc vivra.
Alors je courrais... plus vite, pour la rattraper...
Et je suis arrivée sur la terre de mon Ancêtre. On l’appelait le Congo. I
ci , j’ai décrété que les habitants du pays allaient m’accepter, tout comme les Blancs sont sensés m’avoir acceptée !
J’ai décidé, qu’ici , j’allais imposer mon talent, ma force, ma jeunesse, et mon argent.
J’ai souri aux hommes, avec ma petite voix, j’ai demandé si je pouvais leur préparer à manger. Un bon fufu et un pondu , un sourire sucré et ils ont été amadoués. Ils m’ont offert une bière, que j’ai discrètement renversée au sol …pour mon Ancêtre mais surtout parce que je ne bois pas de cette liqueur .
Envers les femmes, j’ai dû être plus stratégique. Surtout auprès des cousines. Il me fallait être assez sexy pour les impressionner, mais pas trop pour que les mama m’aiment et ne me voient pas comme une menace. Allaient elles se sentir méprisées par cette hybride venue d'occident. Comme elles étaient belles... tellement plus belles que toutes les parisiennes tissées de chateau d'eau.
Elles ont fini par baisser leur garde, et on s’est toute amusée.
Ongles, sorties, Eglise, petage de plomb sur un son de Wizkid, plage, bikini, coiffure, maquillage, soirée dansante à des mariages, semi dragages à la sortie de l’Eglise, fous rire dans les taxi, disputes avec la couturière, larmes au moment du départ…

Il est peut- être temps que je vous raconte, comment j’me suis battue pour retrouver le tronc de mes racines.
Il est peut-être temps que je fasse taire cet adversaire, qui nous fait croire qu’un peuple ayant réussi à surmonter
- l’esclavage
- la colonisation
- les lynchages
- les discriminations
et gagnant chaque année un peu plus de considération sur la terre des « autres » n’arrivera pas à récupérer le pouvoir de décision en son propre tronc .
Faire taire cet adversaire qui murmure aux oreilles des miens, que l’Afrique est derrière nous.
Que cela ne nous concerne plus.
Tu vois , qu’il ferme sa grande gueule, saute, cale en l’air, et nous applaudisse avec ses fesses.
Je n’ai plus peur des mots de l’adversaire.
Je n’ai plus honte d’avoir quitté le sentier.
Je n’ai plus d’angoisse à ce que le chemin ne soit pas tout tracé.
Et vous autres, mes soit disant ennemis, soit disant plus mauvais que les membres du Klux klux clan ! Je parle de vous, africains bio !
Oui vous africains bio vivant sur le continent , sur la terre de mes Ancêtres, vous allez m’aimer, j’ai dis !
Et même si vous me vomissez , je n'irai nul part ailleurs.
J'ai dis .
Je vais y trouver une place confortable, je vais y fonder ma vie, soyez en surs. Et ensemble , dans les drames et les coups de pute, mais aussi dans la confiance et l’amitié, nous allons relever ce défi. Je veux que vos petites têtes noires soient souriantes, vos enfants privilégiés... vacances au bord de la mer, plage, détente. Pas pour une minorité , alliée à l'Occident... non, pour une grande partie d'entre nous.
Moins de bidons villes, plus de pavillon, moins de chômage, plus d'université, plus de route, plus de stabilité.
Je n'ai que cette obsession.Et tout ça dépend de nous.
De notre capacité à foutre des coup droits à l'adversaire, à le piétiner, et à nous battre.
Je vais vous voir soulever des montagnes, et j’écrirai vos épopées, vos réussites quand le monde entier n’écrit que sur vos faillites.
Je vais m’imposer, avec mon accent de française, mes manières de Blanche, ma musique atypique.
Vous allez me prendre comme je suis, comme mes parents se sont imposés sur le continent des Autres, comme ils ont imposés leur accent africain, comme ils ont imposés leur différence.
Je vais me rendre indispensable, et mon talent vous obligera à m’accepter. Mon temps, mon argent, mes impôts , toute ma vie pour vous, pour nous , là-bas et nulle part ailleurs.
Oui je fais le chemin inverse !!
Papa, Maman, Oncles, Tantes, je vous laisse valser avec l’adversaire, moi je retourne danser avec l’Ancêtre, sur un air de Davido .
Qu’importe les difficultés, qu’importe les obstacles. Non ce ne sera pas facile. Non ce ne sera pas simple et rapide.
Comment rentrer en Afrique ? Comment réussir ma vie là-bas ? Je n’ai pas de réponse , mais j’ai l’envie d’essayer. Alors laissez-moi vous raconter , jusqu’où la racine a décidé de m’amener.
Si je crève en route, continuez…
Il ne s’agit pas seulement de ma réussite , un rayon peut cesser de briller, il y en a des millions d’autre pour faire éclater aux yeux du monde la magnificence du soleil.
Africains, vous êtes magnifiques. Vous êtes ce soleil.
Faites bronzer le monde

Auteur : Etali Yo 

© Le Nouvel Africain 

jeudi 6 novembre 2014

[RENTRER EN AFRIQUE, CREER UNE ENTREPRISE]

Créer une entreprise n'est pas simple et encore moins dans le contexte des pays africains de manière générale. Certains facteurs peuvent faire peur, instabilité politique, difficultés administratives ou même existence du marché et de la technologie sur le terrain.




Les situations selon les personnes sont inégales. Certains ont de la famille dans un pays africain, avec un pied-à-terre et la possibilité de demeurer quelque part pour peaufiner son projet d'entreprise. D'autres n'ont personne resté au pays ou ailleurs. Comment faire ? Je crois que quelque soit le pays où vous souhaitez vous installer celui de vos parents, celui où vous avez grandi ou le pays où vous avez identifié une opportunité, il faut y aller avec l'approche d'un novice qui désire apprendre et qui ne connaît rien à rien. Pourquoi je dis cela ? Parce que 9 fois sur 10, les personnes de la diaspora ou ceux qui sont partis depuis longtemps débarquent avec une mentalité différente, une vision de la vie différente et des habitudes de vie également différentes ou un niveau de formation qui ne se retrouvent pas dans les pays africains. Débarquez en sauveur du monde qui a tout compris, qui sait comment il faut faire pour sauver le monde est la pire chose que vous puissiez faire. Soyons clairs, vous courez droit à l'échec de cette façon. vous n'êtes pas Jésus qui vient nous guider vers la lumière. Ce que vous pensez bien, juste, approprié ne l'est pas pour tout le monde en Occident comme en Afrique, faites avec et prouvez votre valeur de la même façon que vous l'auriez fait si vous étiez n'importe où en Occident. vous ne demandez pas aux Anglais de s'adapter à votre mode de pensée ou vision de la vie quand vous allez en Angleterre, suivez la même règle dans n'importe quel pays africain où vous allez. Vous avez un projet d'entreprise, menez le à bien avec les armes à votre disposition ou quittez le champ de bataille. FIN.

1) Renseignez vous d'abord. Développez des liens avec des personnes sur place qui peuvent vous accueillir et qui comprennent ce que vous voulez faire. L'humilité est la première condition même dans un projet d'entreprise et surtout dans un endroit que vous ne connaissez pas. Et NON!! Être d'origine congolaise, camerounaise, namibienne, centrafricaine et avoir vécu dans cet univers en Occident ne signifie en rien que vous connaissez le pays.  Je dis bien en rien.

2) Ensuite, pour ce qui est de l'entreprise c'est la même chose. Je vous conseillerais de chercher des mentors, des personnes qui travaillent déjà sur place et qui pourront vous aiguiller sur les pièges à éviter, les bonnes pratiques, les choses à faire et ne pas faire, les astuces, les procédures administratives etc... C'est mieux de procéder ainsi.

3) Jettez toutes ses économies dans un projet, pourquoi pas ? J'espère que vous savez gérer l'échec aussi. Parce le chemin de l'entreprise n'est pas un long fleuve tranquille. Je ne vous conseillerais pas de faire ainsi. Investissez petit à petit et grandissez au fur et à mesure en corrigeant les erreurs, c'est plus judicieux à mon avis. Je recommande le livre "The Lean Startup", il existe en français et en anglais, il donne de très bons conseils sur la manière de gérer une startup quelque soit le domaine, notamment pour éviter de verser de l'argent dans un projet en perdition. C'est un très bon guide de l'entrepreneur.

4) Ecoutez les gens. C'est la règle la plus fondamentale à mon avis. N'imaginez pas que parce que votre idée vous semble géniale, personne au pays n'y a déjà pensé. Un très grand nombre d'africains entreprennent contrairement aux idées reçues, notamment de ceux qui ne connaissent que l'occident. L'éxécution peut pêcher parfois, dans le projet mais beaucoup ont déjà rencontré les écueils de l'entreprise dans le domaine où vous souhaitez vous lancer. Prenez la peine de discuter avec eux, plutôt que de débarquer avec l'esprit de "l'évolué" occidental. Vous allez rapidement vous faire remettre à votre place, croyez moi.

5) Ayez le sens de l'humour et le contact facile. Jusqu'à présent dans mon expérience en entreprise dans les divers pays africains que j'ai fréquenté ou avec lesquels je travaille, les Africains ne font pas de business avec les gens qu'ils ne connaissent pas ou en qui ils n'ont aucune confiance. La confiance est le maitre mot. N'essayez pas de plaquer les méthodes ou business model européens en Afrique, sauf si vous avez envie de finir ruiné. Après tout, chacun ses objectifs dans la vie. Pour ce qui est du sens de l'humour, quelque soit le pays africain que j'ai fréquenté jusqu'ici, les gens ont le sens de l'humour et la taquinerie facile. Si vous êtes sensibles, peut-être qu'il vaut mieux rester en retrait un certain temps histoire d'avoir la peau un peu plus épaisse. Et ce qui est évident pour vous, ne l'est pas forcément pour tout le monde surtout si vous venez de l'Occident. Vous avez intérêt à apprendre à vous faire comprendre quelque soit le pays dans lequel vous êtes. Les gens ne sont pas là pour vous et votre petite personne, contrairement à ce que beaucoup imaginent.

6) Être créatif est une très bonne qualité d'entrepreneur et cela vaut partout y compris dans les pays africains. S'adapter au contexte local et à ses contingences et contraintes est une nécessité.

Voilà en résumé, ce que je pourrais dire, pour commencer une entreprise dans un pays Africain. A bientôt.

© Le Nouvel Africain


mercredi 5 novembre 2014

[BEAUTÉ AFRO] Le masque maison qui resserre les pores !

Salut la compagnie ! 

Je pense que certains d'entre vous sont comme moi et peuvent avoir les pores dilatés. A ceux-là je leur dit "Ne perdez pas espoir !" car j'ai trouvé un petit masque à faire régulièrement qui va nous aider à lutter contre cela. 

Les ingrédients ? 




- Un œuf frais et c'est tout !









L'application ?

- Séparez le blanc du jaune 
- Battez le blanc (sans le monter en neige) juste assez pour qu'il se "détende"
- Puis, appliquez le sur votre visage 
- Laissez agir 20 bonnes minutes et rincez à l'eau tiède 

Et voilà, le tour est joué ! 

Ce maque aura un effet lissant et vous verrez le résultat de suite ! 

Petit conseil : N'hésitez pas à faire ce masque rapidement avant de vous rendre à un événement (anniversaire, soirée etc ...) Il vous aidera pour votre mise en beauté.

Voilà pour moi ! 

Kiss Kiss

Constance