[CHRONIQUE DE LA GOOD LIFE A LAGOS, NIGERIA]

Dans l'article précédent, je vous ai parlé du début de mon voyage ou plutôt de mon retour à Lagos, Nigeria. Aujourd'hui, je vais vous parler de la vie à Lagos, Nigeria. Lagos est comme beaucoup de capitales de pays émergents. Elle allie les batiments en béton, les plus modernes, avec des habitations traditionnelles et souvent, les bidonsvilles malheureusement. Et souvent on passe de l'un à l'autre sans transition.

Alors, moi j'habite à Oniru Estate chez ma tante. Oniru Estate c'est un quartier de la classe moyenne supérieure. Bien situé, dans la capitale, près des endroits où il faut aller lorsqu'on est allé à Lagos, et qu'on peut affirmer qu'on y mis les pieds vraiment. J'aime cette ville. Elle est dingue. A Lagos, quand on a les sous, on peut habiter dans des endroits qui absolument rien à envier aux plus beaux coins des capitales européennes, et croyez moi, il y en a. Dans certains quartiers, on se croirait à New York ou Manhattan. Des maisons deux étages plus ronflantes les unes que les autres. On sent que le tonton là a les moyens quoi!! Comme dans la photo ci dessous, oui c'est une vraie maison à Lagos. Vous n'avez qu'à aller dans Google images si vous doutez.

Bon ma chambre est parfaite, 20m² pour moi seul, Ahh les mamans africaines, Yoruba en particulier quand elles te gèrent hein!!! air conditionné s'il vous plait. Non parce que à Lagos, si tu habites dans une maison sans air conditionné, mieux de toi comme on dit au Cameroun!! Il fait tellement chaud que tu peux bronzer à la maison sans soleil. Wifi intégré h24. Bon, il faut le générateur hein parce que NEPA (équivalent de EDF) c'est la lotterie. Parfois, ils envoient l'électricité, une heure, parfois 12h de temps, on sait pas ce qui se passe là bas. Peut-être des rats rongent les câbles, ou des morts qui touchent des salaires, on comprends pas. Cherche pas!!!Quelque part, ferme là, physiquement!!

Quand je sors de chez ma tante, il suffit que je marche une centaine de mètre sur ma gauche et BOOM!! Shoprite, le temple de la consommation Sud Africain implanté à Lagos. C'est le magasin ci dessous, oui c'est la vraie photo. Cherchez Palms shopping mall Lagos, vous allez voir.

Un méga mall de plus de 4000 m& de shopping. Guess, KFC, Mr Biggs (fast food 100% nigérian, un de ceux qui ont mis la misère à McDo haha BIM dans la gueule des américains!! ca fait plaisir),  Shoprite un genre de Carrefour là, tu vois de quoi je parle ? le cinéma à l'étage, avec tous les films US et films Nollywood), un revendeur Samsung, Adidas, FootLocker. Bref la totale!!!. Il y a de tout là bas, les Nigérians bien sûr, mais aussi les libanais, les français, les asiatiques, chinois, coréens etc... (continuez à vous accrocher à la France hein, nous on va continuer à profiter de la life là bas) De temps en temps, on peut y croiser des stars nigériannes du cinéma Nollywood. C'est dingue. Et les filles alors ? Tissages, minishort, jean etc... au top. Et le parking ? Que des gros SUV à l'américaine. Les Nigérians aiment ça et soyons francs, c'est pratique, parce que les crevasses sur les routes de Lagos aussi hein. Bon, c'est un classique hein. On progresse quand même, mais chaque chose en son temps.

Bref, j'aime Lagos. On continue le voyage ? Ohhh calmez vous. Je garde pour la suite.

© Le Nouvel Africain

[POURQUOI ON APPELLE LES TANTES MAMAN EN AFRIQUE ?]

Il est très courant d'entendre des enfants africains appeler un peu tout le monde maman. Les africains occidentalisés et les non-africains, qui ont été élevés dans le modèle de la famille nucléaire, ne comprennent pas ce principe, qui renvoie aux valeurs les plus profondes de la culture africaine.

Bien au-delà du simple fait de société, la "fameuse société collective" ou "hospitalité africaine" que les européens vous ressortent à toutes les sauces dès qu'ils ont fait deux semaines dans un village quelque part en Afrique, c'est un fondement linguistique et culturel qui est en jeu là.

Alors pourquoi ? Cela tient d'abord à la matrilinéarité de la descendance et à la conception élargie de la famille. La famille africaine n'est pas exclusivement nucléaire à quelques exceptions près. Traditionnellement, les soeurs et la mère d'une femme enceinte et les soeurs du mari ainsi que leur mère si elle est vivante, assistent à la naissance de l'enfant. Exemple : Les rites de la naissance chez les Fang peuvent être considérés comme un exemple de cela. Près du village, un cri perçant a retenti : "le bébé vient". Mais Il n’y entre pas comme un animal quelconque, et déjà, les rites qui entourent sa naissance en font un être à part.

Hier, sa jeune mère ressentant les premières douleurs de l’enfantement, les grands-mères ont prévenu le mari qui s’est retiré dans la grande case dont Il ne devra sortir qu’après la délivrance de son épouse.

La mère du mari jete à terre quelques feuilles vertes de bananier. Tout autour, elle dispose les fétiches protecteurs. Autour des feuilles de bananier, la grand-mère a jeté les fleurs amarantes. Elle a coupé la plus belle tige d’amome, et, après l’avoir sectionnée, en a déposé les morceaux près de l’autel, aux pieds de la statue de bois qui surmonte le coffre où sont renfermés les crânes des ancêtres. Elle prend un des morceaux, puis crache sur sa belle-fille, en signe de bénédiction. Près de la femme enceinte, nul homme n’est admis, et surtout pas son mari. L’intrus qui braverait la défense serait gravement en danger, l’enfant serait impitoyablement sacrifié.

L’enfant né, la belle-mère le prend entre ses bras et le lave dans une l’eau aromatisée de menthe et consacrée par le fétiche Mbialebange (littéralement celui qui nait joli), protecteur des naissances. Dans cette eau, son bain est composé d’une variétés de plantes. On met une pièce d’argent (signe de bonheur), une noix de palme pour rester brun) et une feuille d’arbre. Après la sortie du placenta, les hommes tirent un coup de fusil; on maquille la mère avec du kaolin rouge.

Enfin le placenta est enterré dans le sol dans un endroit inconnu par une personne de confiance afin qu'aucun rite de stérilité ne soit exécuté sur la femme qui a donné naissance. 

Ainsi, chaque femme qui a assisté à la naissance est considérée comme la mère de l'enfant, car elles l'ont aidé à venir au monde. Par ailleurs, il arrivait souvent qu'une femme puisse faire un enfant et le donner à une amie ou soeur stérile afin d'enlever la "honte" de la stérilité sur cette dernière. Ce système d'adoption créait des liens familiaux supplémentaires. Ainsi, les enfants abandonnés étaient une anomalie et non pas une épidémie comme aujourd'hui. L'urbanisation forcée, l'occidentalisation et la dislocation de la famille ont provoquée des bouleversements forts dans cette structure sociale.

Cette structure persiste toutefois dans les langues africaines jusqu'aujourd'hui. Par exemple : En Soninké, pour parler de la maman et des tantes ou de la co-épouse du père, on dit : Ma pour la mère, Ma-tougounè pour les co-épouse ou tante. En Yoruba, on dit : Iyè pour la mère, Iyè-kan pour la tante maternelle et ainsi on retrouve à chaque fois, alracine qui renvoie à la mère d'abord avant de rajouter un suffixe qui puisse distinguer, il n'est donc pas rare de voir que le suffixe n'est pas prononcé surtout lorsque les liens familiaux sont forts.

sources : http://www.abibitumikasa.com/forums/showthread.php/42473-Free-Vocabulary-List-Family-Members-in-Yoruba

http://www.olny.nl/RWANDA/Societe/A_Kagame_Relations_Familiales.html#21

http://africanhistory-histoireafricaine.com/blog/2013/10/11/la-medecine-de-la-mere-et-lenfant-chez-les-bulu-du-cameroun/

http://www.contreeslointaines.fr/rarissime/les-rites-de-la-naissance-chez-les-fang-1909/

© Le Nouvel Africain 

[MON VOYAGE AU NIGERIA] Génèse

Aujourd'hui, je vous raconte mon voyage au Nigeria d'il y a un an. Je suis parti travailler là bas pendant 1 an pour effectuer une expérience internationale dans une grande société financière de la place. J'avais besoin d'une expérience internationale pour mon diplôme et j'ai choisi de partir là bas. L'expérience a été inoubliable.

Alors, ce n'était pas la première fois que j'allais au Nigeria. En fait, j'y ai grandi, les 10 premières années de ma vie et probablement l'une des périodes les plus merveilleuses de ma vie, mais ça faisait plus de 10 ans que je n'y avais pas mis les pieds. C'est donc comme un retour aux sources pour moi. Bon j'apprends la nouvelle par mail, en août 2012. Un petit mail du manager que j'avais contacté sur place me confirme que je vais travailler dans un des services qu'il dirige. Je suis hyper content. Je retourne chez moi, enfin une moitié de chez moi. Bon, en bon homme que je suis. Je fais mes valises. Trois jeans, une douzaine de tshirt, trousse de toilette, costume, la crème. (Un renoi sans crème, c'est pas un renoi). Premier stop avant le Nigeria, le Cameroun à Yaoundé où Maman m'attends. Toujours faire bisou à Maman avant de partir où que ce soit. Et puis avec ces histoires de Boko Haram, mes amis français ou afro-français me posent toujours les mêmes questions :

- "C'est pas dangereux ?"
- "J'ai entendu dire que les gens se baladent avec des lances roquettes en ville tout ça, c'est vrai ?"
- "Si tu meurs, est ce que je peux avoir ton blackberry ?"
- "A la télé, on dit que les Nigérians mangent des gens, c'est vrai?"

Je ne réponds plus à ces questions, de la même façon que je ne réponds plus aux imbéciles noirs ou blancs qui pensent que les Africains sont assis à attendre les blancs pour leur donner de la nourriture. Abuja, la capitale actuelle du Nigeria n'existait pas il y a encore dix ans. Je vous ai mis une photo de la ville avec au premier plan le batiment de la Banque Centrale du Nigeria juste au dessus, pardonnez mes instincts de banquier qui prennent le dessus sur moi parfois. "Oui mais y a aussi des pauvres en Afrique, il faut montrer ça aussi Ouinn Ouinn". Le taux de chômage en France c'est combien déjà ? Et le Secours Catholique a déjà fermé en France, faute de clients ? Non ? donc ferme la physiquement, Merci au revoir.

Ci dessous, un autre plan de la ville d'Abuja.

Alors déjà, le Nigeria, j'y ai vécu 10 ans sous la junte militaire de Babangida, Sani Abacha, Obasanjo et rien de tout ça ne s'y passait. Oui, il y a l'insécurité urbaine habituelle, braquages de banques, bijouterie, maison etc... Mais rien de pire qu'ailleurs. Je n'ai jamais été braqué, les voisins si, bon des businessmen libanais arrogants comme il y en a partout en Afrique, bien fait pour eux. En toute franchise, si j'avais eu le choix à l'époque, je ne serais jamais parti. J'aime ce pays qui est aussi le mien. Au Nigeria, à 4 ans, je vais dans un club de sport, j'apprends la natation, le tennis, je fais du karaté. (Non mon père n'est pas ministre ou milliardaire et ne travaille pour aucun gouvernement, c'est un Mr qui s'est bâti lui même, dans un monde de brutes, né à une époque où les blancs disaient "tu" aux Noirs, ou "Nègres", sans peur).

Je débarque au Nigeria, par l'aéroport Murtala Mohammed, l'aéoroport principal de la ville de Lagos, la capitale économique du Nigeria, là où les vraies choses se passent. Je souris jusqu'aux oreilles. L'aéoroport a bien changé. Écrans plats en marche, décor moderne, waiting room calme. Des voyageurs du monde entier, j'entends du hollandais, du chinois, j'aperçois un drapeau américain, des jeunes filles du Peace Corp Américain certainement, une espèce qui pulule en Afrique, j'entends bien sûr le doux Yoruba, quelques bribes de Igbo.

I'm coming home ♪ I'm coming home ♫ Telle the world 'im coming home ♪. La famille au Nigeria est venue me chercher. Trop bien!! Une chose n'a pas changé, les embouteillages monstres, heureusement, le chauffeur maitrise le chemin, il nous évite les pièges du Pont de Victoria Island. J'arrive à Oniru chez ma tante. I'm home.!!

To be continued... :)

© Le Nouvel Africain

[LA POLYANDRIE CHEZ LES BASHILELE DU CONGO]

Aujourd'hui, je veux parler des systèmes de polyandrie en Afrique. Plusieurs peuples africains ont pratiqué la polyandrie sur le continent, à divers degrés. Ici, on va chez les Bashilele du Kasai en RDC. Avant de parler polyandrie, il faut parler du contexte social chez les Bashilele.

Les Bashilele vivent dans le Kasai occidental au Congo RDC. La population totale des Bashilele représente environ 400 000 personnes à l'heure actuelle. Les Bashilele sont organisés en villages de 100 à 1500 personnes environ, clans et classes d'âge. Les Lele sont matrilinéaires et l'anc^tre commun pour former un clan est la mère qui a donné naissance au clan.

Les classes d'âges sont appelées Kumbu, des personnes qui appartiennent à la même génération (on regroupe les personnes nées dans un espace de 5 ans en un kumbu). Chaque kumbu possède un nom, un champ à cultiver ensemble et un tam-tam. Chaque village possède une division de chaque kumbu de sorte qu'il se réunisse lors de fêtes ou qu'ils se reconnaissent mutuellement même hors de leur village. Les membres d'un Kumbu s'appelle mutuellement Mbayi ou ami et pratique souvent un sport de lutte appellé Mikata.

Il existe plusieurs formes de mariages chez les Bashilele, le mariage monogamique et le mariage collectif.

Le mariage collectif chez les Bashilele est étonnant dans la manière de se produire : La jeune fille est enlevée et emmenée par les jeunes hommes d'un kumbu qui veulent l'épouser. Une fois ceci fait, elle est interdite d'exercer toute activité usuelle de femme pendant une longue période pouvant aller jusqu'à 2 ans. Pendant cette période, ses futurs maris s'occupent entièrement de ses besoins nourriture, beauté etc.... et rivalisent d'efforts pour la séduire. Au bout de ces deux ans qui servent à réunir les éléments pour la dot de la femme, les hommes se présentent devant le kumbu des grands parents paternels de la fille. La cérémonie de mariage amène des danses, chants etc....

Pour ce qui est des enfants, ils appartiennent à la famille de la mère, même si le père est connu. La pratique de la polyandrie a une fonction sociale chez les Bashilele. La femme collective doit organiser la paix entre membres de Kumbu, régler les disputes. Cette pratique avait été instituée à une époque où les femmes manquaient dans la société Bashilele et on ne pouvait laisser les jeunes hommes d'un Kumbu célibataires. De l'autre côté, le mariage collectif s'accompagne d'un certain nombre d'interdits matrimoniaux pour la femme également.

Voilà en substance la pratique de la polyandrie chez les Bashilele et le contexte dans lequel il se produit.

Sources : http://www.ceped.org/cdrom/integral_publication_1988_2002/dossier/pdf/dossiers_cpd_42.pdf

© Le Nouvel Africain

[LE SORCIER AFRICAIN ET LA SCIENCE]

Mettre dans la même phrase sorcellerie et science est quasiment illogique. Normalement, ces deux choses ne sont pas associées, notamment pour les esprits qui, comme le mien ont été élevés à l'école cartésienne. Heureusement, mon éducation ne m'a pas limité et ma curiosité naturelle ont pris le dessus. Alors comment est-ce possible d'associer ces deux notions ? La plupart des Africains fuient leur culture, ne peuvent pas s'y intéresser. Au mieux, on l'associe à la sorcellerie, au pire des cas, elle est considérée comme obsolète et doit tout simplement être éradiquée. Et pourtant, s'ils savaient que la culture peut regorger de trésors, y compris de trésors scientifiques.

Allez, aujourd'hui, je vous emmène chez les Dogons. Les Dogons vivent au Mali, sur le plateau désséché du Bandiagara. Les Dogons sont un peuple qui ont littéralement étonné le monde occidental et ce qui fascine c'est leur cosmogonie ou système spirituel pour ceux qui n'aiment pas le gros "FALANCAIS" (clin d'oeil à ma mamie). Les Dogons croient qu'Amma, le Dieu Créateur a lancé des boules de matière dans l'espace pour former les étoiles et les galaxies, puis modelé des boules de matière associées au Soleil et la Lune. Selon leur mythologie, Amma a tiré la Terre d’un boudin d’argile. Huit nommo, des petits génies aux yeux rouges et au corps vert sont nés de cette argile. Ils ont donné naissance à huit familles qui sont devenues les huit tribus du peuple Dogon. Ces mythes deviennent intéressants quand les Dogons affirment que les huit nommo viennent de Sirius. De plus, les Grands prêtres savent depuis fort longtemps que Sirius est accompagnée d’une autre étoile, baptisée par les astronomes Sirius B.

Ce qui est extraordinaire c’est que depuis plusieurs siècles, toute la cosmogonie des Dogons est commandée par Sirius B.
Or, cette étoile n’a été découverte qu’en 1836 et identifiée comme une naine blanche qu’en 1915. En 1931, deux ethno-anthropologues français partent s’installer dans ce qui était alors le Soudan français pour y étudier les Dogons.
Dans leur langue, « Po Tolo (Sirius B) est de taille minuscule mais très lourde.
Ces créatures, les nommo, sont les Guides de l’Univers, les pères du genre humain. »
Ils sont établis au sud de Tombouctou, siège d’une université qui, il y a 400 ans, était l’un des grands centres intellectuels de l’Islam.

Pendant 20 ans, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen vont partager la vie des Dogons.

Après plusieurs années, les Dogons ont parfaitement accepté les deux Français. En 1946, ils acceptent de leur expliquer leur cosmogonie. Les sages de la tribu tracent alors sur le sol à l’aide de bâtons la voûte céleste telle qu’ils se la représentent. Médusé, Griaule voit apparaître la constellation du Grand Chien et, gravitant autour, une étoile plus petite ainsi qu’un autre corps. Cette étoile, confièrent-il au scientifique, met 50 ans pour faire le tour de Sirius. Pour fêter cet évènement, tous les 50 ans, ils célèbrent la fête de "Sigui", afin de régénérer le monde.

Pour figurer cette petite étoile, les Dogons ont choisi l’objet le plus petit dont ils disposent : la graine de la variété fonio du millet, céréale qui constitue leur principale nourriture.

On sait depuis 1920 que les naines blanches, des étoiles en train de mourir, bien que petites, ont une incroyable densité. Quand les deux scientifiques ont demandé aux prêtres d’où ils tenaient ces connaissances, ils ont été formels :

« Des créatures amphibies ont atterri sur la Terre il y a fort longtemps. Elles ont transmis ce savoir à quelques initiés.

Les Dogons n’étaient pas une tribu isolée à l'origine et il se murmure que les Prêtres Dogons appartiennent à une lignée de Prêtre D'Amon qui ont quitté le Sud de l'Egypte après la chute des derniers pharaons, mais ça reste de la spéculation, pour le moment. Leurs villages bordent les grandes routes commerciales qui reliaient autrefois l’Afrique occidentale à l’ancienne Egypte.

Sources : The Sirius Mystery (Le Mystère de Sirius), Robert K.G. Temple, Royal Astronomical Society of Great Britain, 1976. 
La cosmogonie des Dogon: L'Arche du Nommo, E.Guerrier, Robert Laffont, 1975
Au cœur des étoiles et galaxies, éditions Hachette 2004

Le Renard Pale, Marcel Griaule, Germaine Dieterlen

http://www.dinosoria.com/dogons.htm

http://secretebase.free.fr/civilisations/autrespeuples/dogons/dogons.htm

[LE TALKSHOW AFRICAIN SUR YOUTUBE]

Découvrez la 1ere émission africaine de "Afrique à vous de jouer". Avec Laure Tsitsol, journaliste et ses chroniqueuses: majolie Eka, celina Bissekele , Virginie Fatchoua 1er émission disponible sur Youtube :http://youtu.be/AhQCu6eBUfs Sur les chaînes Canal 24 et Channelpeople Télévision Page Facebook : https://m.facebook.com/talkavousdejouer

© Le Nouvel Africain 

[DREAMYSITTING]

Dreamysitting est une jeune start-up, réseau social de garde d'enfants et soutien scolaire qui offre la possiblité de trouver son assistante de garde d'enfants, de manière simple. C'est en tout cas, l'ambition de la créatrice de cette start-up et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans son parcours.

Découvrez son site actuellement en maintenance ici : http://www.dreamysitting.com/

© Le Nouvel Africain 

JUST FOR FUN]

Calcul de multiplications, technique éthiopienne

17 * 11

Divisez la première colonne par 2, sans tenir compte des décimales et multipliez la seconde par 2.

17 -------- 11
8 -------- 22
4 -------- 44
2 -------- 88
1 --------- 176

Eliminez les lignes où vous avez des chiffres pairs dans la première colonne. Il reste :

17 ---- 11
1 ----- 176

Faites la somme des chiffres de la deuxième colonne.

11+176 = 187

Ca marche à tous les coups. 

© Le Nouvel Africain

[BEAUTE AFRO] - La femme africaine doit apprendre à s'aimer !

Aujourd'hui je viens vers vous avec un article au travers duquel j'aborde un sujet très important à mes yeux : l'amour de soi que doit avoir la femme africaine.

Avant même de commencer je tiens à préciser que ce qui est dit ici est valable pour la femme en générale mais comme nous sommes sur une page afro, je m'adapte.

Bon nombre d'entre vous sont là à se plaindre d'autrui (des hommes ndlr) alors qu'une remise en question serait plus sage. Prenons l'exemple d'une relation qui n'a pas marché. J'ai même envie de dire peu importe la nature de la relation car le principe est le même. En amour ou en amitié, lorsque quelque chose ne fonctionne pas, on accuse systématiquement l'autre. Je dirai même que c'est un réflexe. Alors que la sagesse voudrait que l'on se remette en question car si quelque chose n'a pas fonctionné, il est extrêmement rare que ce ne soit que de la faute d'une personne.

Seulement voilà, se remettre en question c'est accepter son imperfection et hélas bon nombre d'entre nous ne sont pas assez fort mentalement pour le faire. A ceux-là, je vous demande de trouver cette force pardon, vous vivrez beaucoup mieux et nous aussi !

Vous vous demandez certainement ce que cet article vient faire dans la rubrique "Afro Beauty" du blog LNA ? Et bien je vais vous le dire. Nous sommes tous beaux. Nous avons tous et toutes une beauté intérieure et extérieure qui nous a été donné et que personne je dis bien personne ne pourra nous enlever et au lieu de cultiver cela et de la sublimer, nous passons notre temps à vouloir dévaloriser celle d'autrui en pensant que c'est comme cela que la notre sera mise en valeur. Nous nous fourvoyons !

C'est pour cela qu'à celles qui disent que l'homme noir ne met pas en valeur la femme noire ou bien ne respecte pas ses "soeurs" j'ai envie de dire mais mama tu as besoin de l'amour du type là pour exister ? C'est à travers son amour que tu vas t'aimer ? Si c'est cela, c'est que tu n'as rien compris ! Aime toi d'abord ! Mes chéries AIMEZ-VOUS ! N'attendez pas que ce soit autrui qui vous aime pour vous car quand cette personne s'en ira ou vous fera du mal vous resterez là, vide.

Je suis une femme et je m'aime. Les gens passent dans ma vie mais plus le temps passe et moins je souffre de leur départ car j'ai appris à m'aimer et je m'aime de plus en plus tous les jours. Ce n'est pas de l'égocentrisme au contraire. C'est tout simplement connaître sa valeur pour que demain je ne puisse laisser personne me manquer de respect comme cela a pu se produire dans le passé car quand on s'aime, on se respecte et on impose le respect. D'ailleurs n'oubliez pas que le respect s'impose et ne se demande pas. Si on ne vous respecte pas, partez digne.

Alors apprenons à être heureuse, sortons, faisons su sport, amusons-nous, cultivons-nous et sourions à la vie car le foyer auquel nous aspirons toutes sera le reflet de notre état d'esprit et de notre bien-être intérieure !

On peut vous critiquer ce n'est pas un crime et cela arrivera toujours, mais sachez différencier les critiques constructives des autres car ce sont ces dernières qui vous feront avancer dans la vie.

En ce qui me concerne, je veux pouvoir me dire à 80 ans (si Dieu me laisse vivre jusque là) que je suis devenue la femme que je voulais être et ça, ça n'a pas de prix.

Cessez donc de blâmer autrui pour ce qui ne fonctionne pas mais ayez confiance en vous et ce qui doit arriver arrivera.

Certaines, passeront leur chemin et d'autres prendront en considération ce que je dis. A celles-ci, je dis BRAVO car cela s'appelle du courage. Aux autres je dis, à bientôt sur un débat sur le tissage des sœurs ou bien sur les cœurs du titre "FLAWLESS" de Beyoncé (Non cet album aura fait mal hein)


The Strawberry Taste pour LNA ...

[MON EXPERIENCE D'ENTREPRENEUR AFRICAIN] Episode 2 : Match de boxe

Pour lancer mon exploitation agricole, il a fallu tenir bon. Parce que je peux vous assurer que c'est un parcours du combattant. j'ai fait au moins 3 AVC, 12 fièvres à 52°C avant de commencer à voir le bout. Héé!! Bon asseyez-vous, je vous raconte tout.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'Etat a mis en place des facilités pour les entrepreneurs. Il est possible de créer son entreprise en 48h au Cameroun. Seulement ces dispositifs sont souvent méconnus, ou pas utilisés du tout, par ceux à qui ils sont destinés.

Revenons à mon exploitation agricole. Lorsqu'il a fallu mettre en oeuvre la plantation de plantains, j'ai fait comme ce qu'un individu rationnel pourrait penser logique de faire. Je prends des hommes qui avaient déjà travaillé dans une plantation de plantain détenues par des larges exploitants agricoles, persuadé que je peux minimiser ainsi les coûts d'apprentissage de la culture du plantain. Erreur fatale!! Ca m'a coûté la peau des fesses cette bêtise. Ces mecs s'occupent souvent de la récolte du plantain, pas de la pousse. Je leur demande de déblayer mon champs pour faire pousser le plantain. Je pars pour 1 mois en France, convaincu que l'affaire est entendue, la personne à qui j'ai confié la gestion du champs me demande de l'argent pour divers frais. Résultat : je reviens après 1 mois d'absence. Pas une demi-herbe n'a été coupée. Wallaye si je vous dis que je n'ai pas insulté toute la famille de ces gars en pensée, je vous mens!! Je les ai traité de tous les noms dans ma tête. Escroc, bandit, Chien vert, vos têtes comme le genou du dragon!! Cadavres!! fainéants, tout y passe dans ma tête, je vois l'argent des jobs étudiants à McDo, les cours de répétition que je donne pour manger à Mbeng (Europe dans l'argot Camerounais), et que j'ai réinvesti au pays partir en fumée.

Hééé!!! J'ai failli péter un câble. Heureusement que j'avais déjà mangé ce jour là, sinon j'aurais dévoré quelqu'un, à mains nues. ah oui oui!! J'ai depensé près de 655 000 Fcfa, soit 1000 euros environ pour le seul défrichage, achat de matériel etc.. pour préparer l'exploitation agricole à la plantation. Et j'arrive, rien n'est fait. Quelqu'un peut attraper le paludisme sans piqure de moustique à cause de ce genre de choses!!! Anti zamba Bon je bois de l'eau et je me demande ce qui n'a pas marché. Je comprends par la suite que l'équipe que j'avais recruté n'avait tout simplement pas compris les instructions. Je décortique les instructions cette fois et je fais le travail avec eux. Je passe deux semaines au champs, dormant dans une cabane en bois sur un matelas de fortune. C'est le prix à payer pour réussir.

Et enfin ça marche. Les gars ont compris et ils font le travail. Un hectare est déblayé puis deux etc...
Reste maintenant à démarrer la plantation de plantain. Mais ça, je garde ça pour un autre épisode.

A bientôt!!! ;)

© Le Nouvel Africain

[INSTRUISEZ VOUS]

Il est aujourd'hui possible de s'éduquer en ligne gratuitement, pour peu de frais. Vous pouvez avoir accès à de l'information éducative sans que cela ne coûte cher. Avec une connexion Internet, ces ressources éducatives deviennent accessibles.

Ceci est possible au travers des MOOCs Massive Open Online Course. Ces cours dispensés en ligne par des universités ou des particuliers permettent de développer son niveau d'instruction sur des sujets variés.

Découvrez ici un répertoire de cours en ligne qui vous permettent d'accéder à la connaissance éducative au travers de ces outils :

http://mooc-francophone.com/liste-mooc-en-francais/

© Le Nouvel Africain

[TELEPORTATION DE L'INFORMATION A LA VITESSE DE LA LUMIERE]

Dans un avenir plus si lointain que ça, nous pourrons téléporter des objets. Aujourd'hui on découvre que nous sommes capable de déplacer de l'information à la vitesse de la lumière.

Voici l'expérience : Un photon (particule électromagnétique ou "particule d'énergie) est envoyé dans la direction d'un morceau de cristal et un photo "jumeau" dans un cable de fibre optique, un troisième contenant de l'information est envoyé derrière le premier photon dans la fibre optique. Une collision se produit entre les deux particules d'énergie : le résultat est saisissant. Les deux particules d'énergie sont détruites mais l'information stockée dans le troisième photon survit et parvient jusqu'au cristal.

Cette expérience intéresse en particulier les cryptographes car elle permettrait alors de créer des émissions d'informations inviolables. Surtout la quantité d'informations stockables est bien plus grande que celle que l'on peut stocker dans un ordinateur.

Des scientifiques suisses ont réussi à téléporter l'information contenue dans un photon vers un cristal, sur une distance de 25km. Un record. L'expérience a été conçue par des scientifiques de l'université de Genève via un câble de fibre optique.

L'enjeu ici est le suivant : Observer le fonctionnement de deux particules atomiques et surtout l'effet de la rencontre entre la matière et le photon. Ceci signifie que bientôt l'information pourra être transmise dans la fibre optique à la vitesse de la lumière et ceci sans perte de l'information transmise.

Les possibilités sont infinies à tel point que bientôt nous pourrons développer des réseaux d'information en instantané. Imaginez seulement les possibilités. Et si un jour nous parvenions à la téléportation des êtres humains.

© Le Nouvel Africain

[BINU, DIALOGUEZ EN LIGNE A HAUTE VITESSE]

Binu est une start-up sud africaine qui permet d'interagir à haut débit sur internet avec du contenu. Elle transforme les téléphones basiques en smartphones grâce à ses applications, plus de 100 applications ainsi que des possibilités de réseautage.

© Le Nouvel Africain

[IROKO TV, LE NETFLIX AFRICAIN]

IrokoTV lancé en 2010 par Sam Njoku est la plateforme qui distribue les films nigérians en ligne ainsi que la musique nigérianne. Sam Njoku a mis son diplôme de chimie dans la poche et s'est lancé dans l'entrepreunariat. Il a échoué pendant 5 ans avant de trouver cette idée qui fut la bonne. Distribuer l'industrie du film nigérian au reste du monde. En Anglais et en Yoruba.

Sam est aujourd'hui millionaire après avoir été SDF à Londres suite à ses déboires financier d'entrepreneur. Très beau succès Africain. A suivre.

© Le Nouvel Africain

[MON EXPÉRIENCE D'ENTREPRENEUR AGRICOLE]

Aujourd'hui, je vais vous raconter mon expérience d'entrepreneur agricole en Afrique. On parle souvent de ce qu'il faudrait faire, mais peu de livres, d'ouvrages ou de blogs détaillent ou mettent en relief les expériences de entrepreneurs africains. Étant moi même un entrepreneur, j'ai souhaité partager mon expérience avec vous.

Tout d'abord, pendant que je poursuivais mes études de commerce et ingénieurie, j'ai souhaité lancer un entreprise dans mon pays, le Cameroun. A la recherche d'opportunités d'investissements, je regarde les secteurs disponibles. et je constate tout simplement que le marché agricole n'est pas desservi comme il faudrait. Le Cameroun consacre annuellement 25% du budget de l'État aux importations de nourriture. Cette structure économique est essentiellement de type exportateur, de grands exploitants agricoles européens et maintenant de plus en plus de chinois produisent pour exporter vers le marché extérieur. Les Camerounais ne mangent donc pas ce qu'ils produisent, pire c'est importé. La production qui reste dans le pays est soit de basse qualité nutritive ou tout simplement importée en vertu des accords avec l'UE. Personne ne produit pour les camerounais.

Je décide donc de me lancer dans le domaine. Je choisis alors le plantain. Pourquoi le plantain ? C'est une culture qui ne mets pas trop longtemps à mûrir, 1 an et demi en moyenne. C'est un produit qui est très prisé des Camerounais et qui est souvent cher par sa rareté sur le marché. Surtout les productions actuelles faites par les Camerounais n'exploitent pas au maximum le rendement possible de la terre camerounaise et de ses régions fertiles.

Comment changer ça ? Je m'associe à des proches de la famille qui font leurs études au même moment que moi. On décide de chercher déjà les terrains propices à la culture du plantain au Cameroun. On découvre un bel espace à quelques kilomètres de la capitale. L'affaire est lancée. On achète le terrain après de multiples précautions ( des escrocs peuvent parfois vendre des terrains qui ne leur appartiennent pas à l'aide de faux documents de titre foncier). Ensuite, il faut récupérer les plants, débroussailler le terrain et lancer la culture.

Là, je vais me heurter à une difficulté majeure : La motivation des salariés-collaborateurs. Le problème est en vérité culturel et de perception et de compréhension. Pour une personne comme moi ayant fait des études supérieures et baigné dans la culture Start-up US à travers mes lectures etc.., une start-up c'est du travail H-24, une mécanique de haute précision. La seule perspective du gain futur et cette idée de changer le monde suffit à me faire lever le matin. Pour l'ouvrier agricole camerounais non formé, l'agriculture, c'est artisanal. On plante, on arrose de temps en temps et on attends que ça pousse. Je vais me prendre une gifle monumentale. Ce qui est évident pour moi, c'est-à-dire la démarche scientifique inhérente à l'agriculture de planter, construire une serre, mesurer la température des plants, l'ensoleillement, le défrichage régulier et l'arrosage précis des plantes à intervalles réguliers n'est pas une évidence pour les ouvriers avec qui je travaille. Ils ne comprennent tout simplement pas pourquoi je me tracasse à faire cela ni pourquoi je leur demande de le faire. Je donne des instructions qui paraissent vide de sens à ces personnes. Le gap culturel-technique est criant. Il va donc falloir revoir ma façon de manager et superviser ces personnes et j'apprends.

Je vous raconterais les détails dans un autre épisode, mais après maintes péripéties plus marrantes les unes que les autres et moins marrantes également comme lorsque j'ai investi près de 2000 euros dans deux serres qui ont échouée parce que l'ingénieur agronome que j'avais embauché ne maitrise pas vraiment la plantation du plantain, je crois toucher du bois 2 ans après le démarrage de mon projet.  Nous attendons les premières récoltes en Avril 2015. Touchons du bois et espérons que ça marche. Mon entreprise s'appelle Trade Serv Coop. retrouvez moi sur Facebook ici : https://www.facebook.com/pages/Tradeserv-coop/1438374826390782?fref=ts

A bientôt pour de nouvelles aventures :)

© Le Nouvel Africain

[L'AFRIQUE ET LA TROISIEME REVOLUTION INDUSTRIELLE DES IMPRIMANTES 3D]

D’aucun affirme que nous sommes à l’aube d’une révolution industrielle colossale et beaucoup ont décidé de prendre le train en marche, les acteurs économiques qui se lancent dans l’impression 3D ont des profils divers. Grandes entreprises telles que Boeing qui souhaitent lancer une imprimante 3D qui va permettre de bâtir ses avions et construire leur revêtement, l’armée américaine qui souhaite imprimer les combinaisons de ses Marines avec de l’électronique intégrée, des pionniers tels que Sculpteo en France ou encore des particuliers qui se lancent dans l’impression 3D. Il faut croire que nous sommes face à ce qui est peut-être à l’aube d’une Grande révolution.

Pourquoi ?

Comme les Deux Précédentes Révolutions industrielles, les gains de productivité accessibles grâce aux imprimantes 3D sont potentiellement énormes. Pour illustrer cela, deux exemples pour démontrer ce que j’avance.

En Avril 2014, la Chine est entrée sur le marché de l’imprimante 3D de manière spectaculaire en imprimant en 3D 10 maisons en 1 journée, pour un coût estimé pour chaque maison de 3500 euros. C’et tout simplement phénoménal en terme de coût et de temps. Les perspectives d’accès à la propriété pour des ménages à faible revenus s’ouvrent brutalement. Certes, nous sommes encore loin de l’explosion mondiale du marché de l’immobilier imprimé en 3D, question de normes de sécurité, d’homologation par les différentes législations des pays et bien d’autres challenges encore. Mais la simple idée que ce pari est possible et non plus hypothétique ouvre des possibilités assez incroyables.

Deuxième exemple, la Strati, première automobile électrique imprimée en 3D en 44h par la société américaine Local Motors avec une pointe de vitesse à 65km/h composée de 40 parties. Bien sûr, il s’agit d’un prototype pas encore commercialisé à grande échelle, mais tout de même, la performance est à saluer en soi. 

Peut-on imaginer ignorer cette révolution naissante, avec un tel potentiel ?  Au risque de se retrouver comme IBM et son patron Thomas Watson qui affirmait d’un ton péremptoire : "Je pense qu'il y a un marché mondial pour quelque chose comme cinq ordinateurs." , ceci en 1943, il n’est pas possible de manquer cette révolution.

Les perspectives sont immenses. Toutefois, comme chaque révolution, elle peut avoir son revers également. Notamment, avec cette révolution, il y aura également une évolution en termes de main d’œuvre et de compétences. Les gains de productivité viendront avec des changements dans le type de compétences industrielles demandées ainsi que la réduction d’effectifs dans les entreprises. Appréhender ces changements société profonds sont également très importants à percevoir.

C'est une chance immense pour l'Afrique qu'il faut saisir sans attendre. Nous pouvons rentrer dans cette révolution industrielle par la grande porte et enfin transformer nos pays en puissances industrielles.

© Le Nouvel Africain

[GLOO, L'ÉPICERIE EN LIGNE DU NIGERIA QUI CARTONNE]

Gloo est né de l'envie d'un docteur nigérian de fournir des services d'épicierie aux familles nigériannes de la classe moyenne occupée. A la base, l'idée parait dingue. Qui se lancerait dedans alors qu'il y a déjà la concurrence des centres commerciaux géants qui ouvrent jusq'à 20h à Lagos. Et pourtant ça marche. Gloo cartonne au Nigeria et est le leader sur son segment de marché. Olumide Olusanya le fondateur a abandonné son cabinet médical pour s'y consacrer et emploi aujourd'hui plus de 100 personnes.

Beau succès à suivre dans les années qui viennent.

© Le Nouvel Africain 

[DIASPORANT CHERCHE EMPLOI, NJORKU EST LA POUR VOUS]

Si vous êtes à la recherche d'un emploi sur le continent Africain

Njorku est un moteur de recherche spécialisé dans la recherche d'emploi sur le continent africain. Il est souvent difficile de répérer des offres d'emploi intéressantes ou pertinentes en fonction de sa propre recherche sur Internet sur le continent Africain. Njorku souhaite résoudre ce problème pour les internautes Africains avec son moteur de recherche.

Njorku connait un succès certain et a reçu le soutien financier de deux sociétés de Venture Capital françaises et canadienne respectivement.

© Le Nouvel Africain

[3 MESURES ECONOMIQUES POUR L'EMERGENCE DE L'AFRIQUE]

Je vais être direct et aller à l'essentiel. Nous avons déjà évoqué de nombreuses fois les difficultés auxquelles sont confrontées les pays africains. Nous y reviendrons certainement dans d'autres articles. Plongeons directement dedans.

1. Restructurer le secteur agricole.

Sans révolution verte, l'Afrique ne pourra pas émerger. C'est clair et net. On ne peut pas dépendre des importations agricoles des pays extérieurs notamment européens ou autre pour manger les produits essentiels à notre alimentation. Ce n'est pas une position dogmatique anti-colonialiste de base. C'est essentiel en matière et parfaitement rationnel. Je m'explique :

- Le poulet qui arrive dans les pays Africains notamment en Afrique de l'Ouest et en Afrique Centrale débarque d'Europe ou d'Asie via des accords sur la levée des barrières douanières. (Cf les différents accords économiques). Maintenant supposons que les pays qui livrent le poulet aux pays africains sont affectés par une maladie du poulet, la grippe aviaire H1N1 par exemple comme ça a été le cas il y a quelques années. Le prix du poulet va grimper donc d'au moins 50% parfois jusqu'à 120% sinon plus à cause de la raréfaction du poulet. Supposons que en même temps, une guerre se déclenche au Moyen Orient, le prix du pétrole grimpe donc pour atteindre 120$ le baril (brut) contre 98$ à l'heure actuelle environ, soit une augmentation de 22% du prix.  Ceci sera répercuté également sur le prix du poulet au Cameroun, au Mali, etc... Pourquoi ? Parce que le poulet vient par conteneurs sur des bateaux, qui appartiennent à des armateurs. Ces derniers subissent l'augmentation du prix du pétrole et répercutent cette augmentation sur les coûts de transports des marchandises, conséquence : le prix du poulet augmente sinon le vendeur de poulet lui même ne peut pas rentrer dans ses coûts. et c'est la spirale. C'est ce qu'on appelle l'inflation importée.

Investissez donc l'agriculture, le marché africain n'est pas désservi suffisamment et ceci est très problématique.

2. Diminuer les impôts sur les personnes financièrement fragiles et les classes moyennes et les encourager à investir.

Contrairement à la propagande néolibérale, les impôts sur les grandes entreprises ne plombent pas l'économie. et L'État doit jouer son rôle d'arbitre de l'économie. Le rôle de l'État doit être d'empêcher les distorsions du marché et les inégalités et favoriser l'accès à l'opportunité économique. Les entreprises qui emploient le plus et créent l'emploi sont les PMEs. Ce sont elles qui emploient la majorité des personnes. Ce sont elles qui doivent être protégées et favorisées afin de booster la concurrence.

3. Créer un fonds souverain à vocation minière et industrielle

Les états africains doivent reprendre le contrôle de l'exploitation industrielle des ressources de leurs sols. Les profits devraient ainsi servir aux investissements essentiels dans ces pays, santé, éducation et infrastructures sont la priorité. On estime à près de 1400 milliards de dollars le manque à gagner total pour les pays africains depuis 30 ans. C'est énorme et ceci est dû au fait que les pays africains ont suivi les doctrines chaotiques des obscurs fous du FMI et la Banque Mondiale. Si vous observez les recommandations du FMI pour la totalité des pays où il intervient, le FMI pose comme condition la réduction du service public des pays et notamment le code de gestion minier et des ressources de ces pays, la libéralisation. en somme, il s'agit de brader ces ressources au profit des entreprises privées. Ces dernières vont donc empocher les profits qu'elles ne redistribuent pas au niveau de la société. On ne peut pas laisser cette situation perdurer.

© Le Nouvel Africain

[LA BANQUE DE FRANCE S'EST ENRICHIE GRACE A L'ESCLAVAGE]

La Banque de France est fondée en 1800 sous l'égide de Napoléon. Dès le début, la plupart
des financiers, régents et censeurs qui lui apportent leur crédit « moral » et surtout financier, sont
des hommes d'affaires ayant des actions dans la traite ou des intérêts dans le commerce colonial,
plusieurs même étant de véritables planteurs ou négriers.

Se trouvent dans cette situation onze régents au moins sur les quinze que compte la banque
en 1800, et deux censeurs au moins sur trois. C'est le cas par exemple de :

-Alexandre Barrillon (planteur à Saint-Domingue, lutte les armes à la main pour défendre sa
propriété lors de la révolte de 1791)
-Pierre-Léon Basterrèche (financier travaillant à Bayonne dans le milieu des armateurs)
-Carié-Bézard (possède 100 actions dans la Compagnie des Indes)
-Jean-Pierre Germain (possède 70 actions dans la Compagnie des Indes)
-Journu-Auber (négrier avéré, et partisan du rétablissement de l'esclavage)
-Joseph Hugues Lagarde (a fait fortune dans le commerce colonial)
-Lecoulteux (possède 200 actions dans la Compagnie des Indes)
-Mallet aîné (possède 1086 actions dans la Compagnie des Indes)
-Claude Périer (possède 250 actions dans la Compagnie des Indes)
-Jacques-Rose Récamier (a des liens financiers avec la Compagnie des Indes et avec des maisons de
commerce à la Réunion)
-Jacques-Florent Robillard (a fait fortune dans la Manufacture des tabacs de Paris)
-Sabatier (possède 843 actions dans la Compagnie des Indes)

Perregaux lui-même, qui est à l'origine de l'institution, et qui devient le premier président de
la Banque de France, possède 200 actions dans la Compagnie des Indes. Bref, plus de trois quarts
des financiers de la Banque de France, à commencer par son premier président, sont liés au
commerce colonial et à la traite négrière.Et c'est la Banque de France elle-même qui a finalement recueilli les fonds issus de la liquidation de la Compagnie des Indes lorsque celle-ci fut dissoute en 1793. Par ailleurs, c'est aussi la Banque de France qui a recueilli en 1848 l'héritage de la Banque de Bordeaux, elle-même créée par Pierre Balguerie et issue du commerce triangulaire. Enfin, pour couronner le tout, le premier
siège de la Banque de France est l'hôtel Massiac, lieu de rencontre de la haute finance parisienne et
siège historique du lobby des planteurs de Saint-Domingue.
En d'autres termes, la banque de France est fondée par des capitaux en grande partie issus de
la traite négrière et du commerce colonial. Son président, ses régents, ses censeurs et jusqu'au choix
du siège, hôtel Massiac, tout révèle que c'est l'argent de la traite négrière et du commerce colonial
qui a servi de base à la Banque de France, laquelle a ensuite financé toute l'économie française
depuis plus de deux siècles.

Bref, l'esclavage n'a pas été mis en place par quelques bandits isolés, logés à Nantes ou à
Bordeaux. Il a été mis en place par le Code noire, rédigé par Colbert (que célèbre régulièrement
Arnaud Montebourg), et par les principaux financiers de la Banque de France. C'est la Banque de
France qui a financé l'économie française.

Près de 200 navires à destination de la Sierra Leone ont navigué de trois ports normands entre 1540 et 1578. Un renégat portugais, naviguant sous pavillon français comme Jean Alphonse, a été l'un des pionniers de la mise en place du "commerce triangulaire" entre l'Afrique, le Nouveau Monde et l'Europe .

Le gouvernement français a cherché à promouvoir des économies de plantation dans ses colonies des Antilles. Avec un capital, au crédit, à la technologie - et les esclaves - empruntés aux Pays-Bas, ces îles ont commencé à prospérer en tant que centres d'exportation de sucre. Les Hollandais ont établi le premier succès moulin à sucre françaises en 1655. En 1670, la Martinique, la Guadeloupe et Saint-Christophe avaient 300 exploitations sucrières.

Réalisant que l'esclave était la clé pour cela, le monopole de la Compagnie des Indes Occidentales, en grande partie financé par l'Etat, a été organisé en 1664. Une flotte française a pris de nombreuses usines aux Néerlandais à Goré et la Sénégambie dans les années 1670. En 1672, le gouvernement français a offert une prime de 10 livres par esclave transporté vers les Antilles françaises. Cela a entraîné la formation d'une deuxième société de monopole, la Compagnie du Sénégal  fondée en 1673. En 1679 elle comptait 21 navires en service .

Les bénéfices totaux de l'esclavage français au 17ème siècle étaient inférieurs à ce qu'ils auraient pu être en raison de l'incompétence, de faillites, et la mauvaise gestion et les règles strictes royales sur l'achat ou vente à d'autres empires. En 1720, cependant les négociants privés français avaient brisé les monopoles et la traite des esclaves a explosé sous le drapeau français .

Au cours des seules années 1730, les Français ont expédié probablement plus de 100.000 esclaves d'Afrique. Le gouvernement a augmenté la prime par esclave livré à 100 livres, et en 1787 haussé à nouveau à 160 000. Par les années 1760, le nombre moyen de navires esclavagistes qui quittent les ports français était de 56 par an, avec en moyenne 364 esclaves par bateau. La Banque de France a été la pierre angulaire du commerce d'exportations agricole français, notamment dans le domaine du sucre et des épices.


Sources : 

• Romuald Szramkiewicz, Les Régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consulat et l'Empire, coll. « Hautes études médiévales et modernes » n°22, Genève, Droz, 1974 (ISBN 978-2600033732).
• Louis Bergeron (1978), Banquiers, négociants et manufacturiers parisiens du Directoire à l’Empire, Éditions EHESS, 1999 (ISBN 978-2-7132-1285-7)
• http://pyepimanla.blogspot.fr/2014/05/la-banque-de-france-fut-cree-avec.html
• 
  

© Le Nouvel Africain 

[USHAHIDI, LE MICRO JOURNALISME A LA KENYANE]

Ushahidi est une entreprise de microblogging qui permet d'émettre de l'information en temps réel sur des évenements qui se produisent à l'instant, grâce à la technologie du téléphone mobile. L'essentiel de cette technologie est utilisée pour des téléphones 2G non smartphones.

Ushahidi a connu le succès grâce aux élections présidentielles kenyanes de 2008 où le pays avaient connu une certaine vague de violence, l'élection avait été fortement constestée.

© Le Nouvel Africain

[SAYA, LA START-UP GHANEENNE DE MESSAGERIE INSTANTANEE QUI CARTONNE]

Nous vous présentons aujourd'hui des Start-up qui cartonnent en ce moment sur le continent. On vous en présente une à la fois par article.

Aujourd'hui ce sera Saya. Saya est une entreprise ghanéenne qui cartonne. Créée par un Ghanéen, Robert Lamptey, CEO de l'entreprise et fondateur, Saya cartonne au Ghana et souhaite étendre son activité  en Afrique de l'Ouest. Saya est déjà utilisée au Ghana, au Kenya, en Indonésie, en Inde et au Nigeria.

L'entreprise vietn d'être rachetée par Kirusa, une entreprise indienne de service sur plateforme mobile installée dans plusieurs centaines de pays dans le monde. Kirusa voit dans le marché africain une opportunité de criossance forte et souhaite bénéficier de cette croissance notamment du marché mobile grâce au rachat de Saya.

© Le Nouvel Africain

[BEAUTÉ AFRO] Recette de masque capillaire hydratant maison

Les cheveux afro sont réputés pour être assez secs et ce n'est pas moi qui vais vous dire que ce n'est qu'une légende urbaine ! Avec ce que j'ai sur la tête là ? Je ne vais même pas essayer de mentir.

Quoiqu'il en soit, voici une recette de masque capillaire hydratant que je fais au moins 1 fois par semaine et qui m'aie à maintenir une bonne hydratation de ma fibre capillaire ("de ma fibre capillaire", les grands mots sont dehors en tous cas ! )

Ingrédients 

• 1 yaourt nature (je précise parce qu'on se connait et je vois ceux qui vont aller prendre un yaourt aux fruits genre "Panier de yoplait" le truc qu'on a payé ... hum)

• 1 cuillères à soupe de miel 

• 1 cuillère à soupe d'huile d'amande douce

Préparation 

1. Versez le yaourt dans un bol, puis ajoutez-y le miel et l'amande douce.
2. Mélangez bien le tout et appliquer sur vos cheveux
3. Laissez posé entre 15mn et 1h (voire plus pour les optimistes comme moi) en couvrant votre tête avec un film plastique
4. Rincez

Voilà !

Conseils pratiques
Pour optimiser le démêlage, n'hésitez pas à séparer votre chevelure en 4 sections afin d'appliquer le masque correctement et à peigner avant de rincer. Tout dépend de votre routine.

The Strawberry Taste pour LNA

[LA SORCELLERIE EN AFRIQUE : D'OU VIENT L'OBSESSION ?]

On a déjà entendu tant et tant de choses à propos de la sorcellerie dans les pays Africains que ça en devient banal, c'est le recours quasi obligatoire pour expliquer les phénomènes étranges ou que l'on ne comprends pas. Qu'en est-t-il vraiment de cette histoire de sorcellerie ? Comment expliquer la prépondérance de cette idée de sorcellerie dès qu'un évènement inexpliqué se produit ?


La question de la sorcellerie en Afrique est étroitement liée à la christianisation à marche forcée qui s'est produite durant la période de l'esclavage et de la colonisation, je n'ai pas dit pour autant que la sorcellerie ne peut pas exister ou que la chasse aux sorciers a commencé le jour où les premiers missionnaires chrétiens ont posé le pied en Afrique. Calmez vous et ne me bombardez pas de témoignages d'une tante qui a vu un singe sauter sur sa voiture en pleine nuit et a fait un jeûne de trois jours pour que le singe meure et on a retrouvé le cadavre du singe trois jours après. J'en ai moi même en stock suffisamment. Merci!! Regardez la période à laquelle débarquent les premiers esclavagistes et colonisateurs ainsi que leur religion. 

8 Janvier 1454 : Le Pape Nicolas V autorise l'esclavage et le pillage des royaumes sarrasins. (Tapez Bulle papale Nicolas V esclavage dans Google, pour avoir le texte original). 

Révolte de Petro Sarmento en 1449 : Massacre de "nouveaux chrétiens". Les musulmans Africains et Arabes, les Juifs convertis au christianisme après la Reconquista Espagnole sont massacrés par les troupes de la monarchie espagnole et soupçonnées d'hérésie et de fausse conversion. (Beaucoup se sont convertis après des menaces de morts à maintes reprises avant ce massacre). Ce massacre marque le début de l'inquisition. Pour quelles raisons l'Inquisition a-t-elle marquée l'Europe ? A cause de la chasse aux Sorcières, notamment. 

Et là vous avez compris où je veux en venir. Les Européens qui vont déferler sur l'Afrique à partir de 1454 sont des catholiques fanatiques, des christianistes (petit jeu de mots douteux en référence à Islamistes) qui vont massacrer les Africains à tour de bras surtout ceux qui ne se convertissent pas au christianisme et quelle est leur accusation préférée ? Vous l'avez dans le mille, LA SORCELLERIE. L'une des grandes résistantes à la barbarie esclavagiste européenne au Kongo, Kimpa Vita est brulée vive sur ordre de Pierre IV roi autoprocalmé du Kongo. Elle est accusée de sorcellerie et brulée vive et devinez par qui Pierre IV est appuyé ? Des missionnaires catholiques espagnols et portugais du nom de Bernardo da Gallo et Lorenzo da Lucca. Des milliers voire des millions d'Africains ont ainsi été brulés vifs, systématiquement massacrés par les missionnaires catholiques qui profitaient de leur emprise religieuse pour alimenter la barbarie esclavagiste de leurs congénères militaires européens qui s'occupaient eux des richesses Africaines.

Ainsi, le christianisme qui va pénétrer en Afrique et qui y est demeuré jusqu'aujourd'hui est un christianisme profondément opposé aux cultures Africaines et obsédé par la question de la sorcellerie, souvent utilisée à des fins politiques. On peut donc facilement expliquer pourquoi la peur quasi traumatique de la sorcellerie hante de très nombreux Africains jusqu'aujourd'hui. Pour traiter de la question des phénomènes "magiques", il faudra un article certainement, que j'écrirais par la suite. Mais pour l'heure, il fallait d'abord comprendre d'où viennent les racines de cette peur de la sorcellerie chez les Africains.

Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kimpa_Vita
http://fr.wikipedia.org/wiki/Inquisition_espagnole
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sixte_IV
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_V

© Le Nouvel Africain 

[DES ORPHELINS UGANDAIS S'EDUQUENT GRACE A INTERNET]

L'entreprise SkyVision Global Networks s'est alliée à une ONG Crossover International Academy pour soutenir la vision d'une éducation accessible à tous, y compris à des enfants des ougandais. Les enfants ont ainsi accès à des ressources éducatives et scolaires de qualité trouvées sur internet ainsi que l'Internet gratuit avec du contenu éducatif

© Le Nouvel Africain

[FACEBOOK S'INSTALLE MASSIVEMENT EN AFRIQUE]

Facebook s'agrandit à une vitesse exponentielle en Afrique. Le réseau social américain compte désormais plus de 100 millions d'utilisateurs sur le continent africain dont 80% se connecte via la téléphonie mobile. Facebook a annoncé vouloir s'adapter aux spécificités du marché africain.

"Les utilisateurs africains veulent être connectés au monde autour d'eux et souhaitent plus de contenu" explique Nicola Mendelsohn, le directeur de la région Afrique Moyen Orient pour Facebook. Il est donc important de fournir un service diversifié et adapté à ce marché.

© Le Nouvel Africain

[NAPPY VS TISSAGE : LA GUERRE DE TROP ?]

Des groupes de femmes noires ( pas toutes bien évidemment) se livrent une guerre, sans fin sur la toile au sujet de "qui représente le mieux l'africanité". Cette guerre se joue à coups d'article et de photomontages plus ou moins douteux. D'un côté, on a celles qui revendiquent l'authenticité du cheveu crépu comme signe d'africanité authentique. Certaines disent que les vraies femmes africaines portent des cheveux crépus et en font leur baromètre principal pour reconnaître une "Vraie" Africaine. De l'autre côté, les filles qui portent exclusivement des tissages expliquent que ce choix est personnel, lié à la difficulté de coiffer les cheveux crépus et de les entretenir, et que ce n'est en rien une mesure de leur africanité.

Pour ma part, j'ai à dire ceci aux deux camps : FEU SUR VOUS!! Chicotte sur vos derrières!! Coup de genou derrière la nuque!! Attendez que j'attrape ma chaussure pour vous frapper!! Tchiiiipp. Tout d'abord, l'être humain est complexe et non uniforme et surtout est rarement rationnel, bien que nous Homo Sapiens Sapiens ayons la prétention de l'être. On ne peut donc pas entièrement définir  un individu par rapport à son cuir chevelu,.... exclusivement.

D'abord, je vais m'occuper des Nappys. Soyons francs, la plupart des nappys surtout les plus virulentes d'entre elles sont des ex-tissées, nées de nouveau, à la Black Power Church. Elles ont "découvert" être noires, et du coup agressent maintenant toute personne qui ne se conforment pas à leur vision de l'africanité. car figurez vous que l'on peut avoir les cheveux crépus, et une afro et ne pas connaître ses origines, sa culture et ne pas être capable de la transmettre, ni autour de soi ni à ses enfants. PORTER LES CHEVEUX CRÉPUS N'EST PAS UN ACTE MILITANT, c'est NORMAL., parce que les cheveux de personnes africaines sont comme ça à la naissance.Avoir les cheveux crépus n'est en rien synonyme exclusif d'Africanité, c'est le standard d'une race d'individus (ceux qui sont choqués par le mot "race", marchez vers un ravin sans vous arrêter, cordialement).

De l'autre côté, les filles qui portent des tissages ne sont pas unidimensionelles, certaines portent effectivement pour changer de tête et arborent de belles crinières crépues bien entretenues en dessous de leur tissage. Oui, c'est vrai que certaines femmes noires se sont retrouvées avec des pistes d'atterrissage au milieu du crâne avec ces tissages, mais cela est souvent dû à une méconnaissance totale de leurs cheveux. Il n'empêche, les filles qui sont seulement comfortables tissées, renseignez-vous sur les techniques d'entretien du cheveu crépu. Une suggestion dans cette direction n'est pas synonyme d'une attaque intergalactique d'extraterrestres venues de Nappextrema (planète du système solaire où tout le monde a les cheveux crépus qui font 2 m de longueur). Il n'est pas normal qu'en 2014, avec toutes l'information qui est disponible, une femme d'origine africaine, pense que les cheveux crépus sont moches. Ou que la seule solution pour gérer les cheveux crépus soient de les défriser. Chacune est libre de faire ce qu'elle veut c'est évident, mais l'ignorance est intolérable dans l'ère de Google. Là, par contre, tu vois ce que Solange Knowles a fait Jay Z, il va t'arriver la même chose si je t'entends dire ça.

Allez, je raccroche mon stylo. A bientôt Mesdames :)

© Le Nouvel Africain