Grace Bush, diplômée du lycée et de l'université à 16 ans
Découvrez l'exemple de Grace Bush et comprenez pourquoi la communauté africaine ne peut pas échapper à cette équation. L'émergence spontanée du talent n'existe pas. Le talent se travaille. Il se crée, il se forge et se fabrique au gré du temps, des échecs, des erreurs, de la remise en question et de la force de travail.
Très tôt, les parents de Grace Bush, qui confient ne pas pouvoir donner à leurs 9 enfants la chance d’aller à l’université car ils connaissent des difficultés financières, ont souhaité y faire participer leur fille, parfaitement conscients de son potentiel.
Je savais qu’elle avait quelque chose de spécial, elle a toujours été en avance. Grace a commencé à lire à l’âge de deux ans, et elle a toujours fait aussi bien que ses soeurs qui ont pourtant 3 ans de plus », raconte sa mère, Gisla Bush, à CBS.
Grace Bush ne les a pas déçus. Acharnée, la jeune fille se lève chaque matin à 5h30 (oui vous avez bien lu), pour se consacrer aux cours du lycée et à ceux de l’université, rapporte « Le Figaro ». Sans limite, elle trouve même le temps de jouer de la flûte traversière dans deux orchestres. A 22 heures, lorsqu’elle rentre chez elle, elle se « remet au travail pour 3 à 4 heures ».
« Je suis excitée, mais parfois j’ai l’impression que tout va trop vite, que tout arrive trop tôt. Je n’ai pas eu l’occasion d’être un enfant, de faire des bêtises, de perdre mon temps à me faire plaisir », confie la jeune fille, qui selon « Le Figaro », ne dormirait que 5 à 6 heures par nuit.
Présidente de la Cour suprême
Le résultat de ces années de sacrifice est sans appel. La jeune fille a même obtenu son diplôme universitaire en 3 ans, contre 4 ans normalement, « grâce à des cours que l’université m’a donné tous les étés depuis l’âge de 13 ans », confie Grace Bush.
La jeune fille ne compte évidemment pas s’arrêter là. Elle souhaite intégrer un master de droit. Pour renforcer ses chances d’entrer dans une école réputée, elle assure qu’elle révisera durant ses vacances, en travaillant sur le LSAT [Law School Admission Test, NDLR] « afin d’avoir le meilleur score possible et d’intégrer une grande école ».
Plus tard Grace Bush aimerait « devenir présidente de la Cour suprême », lance-t-elle, très sérieuse. Sa famille, son père en tête, ne doute pas qu’elle puisse y arriver.
© Le Nouvel Africain
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