Un président Africain laissait un jour sous-entendre qu'il était bien heureux de ne pas voir ses terres regorger de pétrole, car bien des fois, cette manne divine se transformait en malédiction sur nos terres Africains. Il est vraiment difficile de le contredire aux regards de la gestion pétrolière des différents pays Africains. Ceci est en paradoxe total avec la croissance et la santé, dont jouissent les économies des états tels que l'Arabie Saoudite par exemple. Ce problème peut être analysé sous plusieurs axes. Je vous propose ici de faire une petite analyse basée sur la culture des deux systèmes de gestion.
L'Arabie Saoudite, il faut tout de même le rappeler est une monarchie ou une dynastie. C'est un pays où le pouvoir est détenu par une famille et il se transmet de génération en génération. Nous avons affaire à un pouvoir totalitaire, qui bâtit essentiellement pour son prestige personnel. Surtout, la totalité de la structure de la société saoudienne est tenue par une idéologie politico religieuse, le wahhabisme. La société saoudienne est bien structurée et stable, organisée autour de cette idéologie. Les sociétés stables ont ainsi tendance à produire le développement et favorise l’investissement. Surtout l’élément principal, c’est la présence d’un projet impérialiste. Les Saouds veulent créer un Califat islamique mondial. Pour que leur projet soit crédible, il faut qu’ils brillent aux yeux de leurs sujets ou vassaux potentiels comme tout Empire.
A l’inverse, 90 % des pays africains sont politiquement instables. L’incapacité à gérer les frontières est criarde. Rebellions sur
rebellions se créent. Les politiciens africains ont rarement réussi à créer une
identité nationale, ils sont passifs de manière générale. Pire, la gestion
repose sur le clientélisme, seule façon de maintenir une quelconque stabilité.
C’est ce qui fait la faiblesse des pays Africains. Cela conduit à des
situations comme au Congo où les potentats locaux utilisent les produits de
leurs ressources pour consolider leur pouvoir. Ce sont en effet des pays qui
s'enseignent dans des systèmes démocratiques. Surtout la
défense des pays Africains est inexistante.
Au regard de cette situation, il est absolument nécessaire que les politiques africains déjà comprennent déjà les enjeux liés à l’industrie pétrolière. Le contrôle des exportations par des compagnies nationales et surtout la transformation locale des produits pétroliers doivent être au centre des politiques de gestion du pétrole. Il est inacceptable d’importer le pétrole que l’on consomme dans les pays Africains alors que beaucoup d’entre eux sont producteurs de pétrole. Certains pays ont déjà compris et entamé des démarches dans cette direction. C’est le cas de l’Angola par exemple et dans une moindre mesure du Nigeria. Pourvu que ça dure et que ça s’étende au plus grand nombre de pays africains.
Au regard de cette situation, il est absolument nécessaire que les politiques africains déjà comprennent déjà les enjeux liés à l’industrie pétrolière. Le contrôle des exportations par des compagnies nationales et surtout la transformation locale des produits pétroliers doivent être au centre des politiques de gestion du pétrole. Il est inacceptable d’importer le pétrole que l’on consomme dans les pays Africains alors que beaucoup d’entre eux sont producteurs de pétrole. Certains pays ont déjà compris et entamé des démarches dans cette direction. C’est le cas de l’Angola par exemple et dans une moindre mesure du Nigeria. Pourvu que ça dure et que ça s’étende au plus grand nombre de pays africains.
© Le Nouvel Africain
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