L’histoire du chocolat est étroitement liée à
celle du cacao. L’histoire du cacao, commence avec les Mayas.
Les Espagnols pendant la conquête de l'Amérique centrale vont découvrir cette
plante et vont l'importer en Europe. Bien sur le climat
Européen ne permet pas la culture de cette plante. Ils vont se
dire qu'une délocalisation du business s'impose et c'est comme ça que les
premiers plants de cacao arriveront sur les terres africaines (Sao
tomé, Malabo, Cameroun, Ghana, Gabon, Cote
d'ivoire). Nous sommes dans les années 1800 et
plus de 100 ans se sont écoulé depuis la conquête de l'Amérique centrale par
l'Europe.
Logiquement, il est facile de constater que la consommation
européenne a 100 ans d'avance sur la consommation africaine.
Ce qui explique la grosse différence entre la production Africaine de Cacao (70 % de la production mondiale) et sa consommation qui
représente environ 3 % de la consommation mondiale. Saviez-vous que 80 % de la production Africaine provient
aujourd'hui d'exploitations familiales de moins de 5 hectares ?
Nos grands pères depuis l'introduction de cette plantes en Afrique n'ont donc jamais quitté les champs. En économie, on parlerait de croissance nulle.
Saviez-vous également que dans un pays comme le Cameroun il y a environ 2
entreprises étrangères, contrôlent 70 % des
exportations Camerounais de Cacao ?
A une autre époque, on aurait dit que ce sont les maitres et leurs esclaves qui travaillent pour eux, je ne sais pas quel nom vous donnez à cette situation, mais pour moi, c'est de la " Servitude ". Le cacao apparaît à mes yeux comme une culture d'exportation, qui contribue à faire de nos économies des économies d'exportation et qui ne nous profitent guère. Mais ceci n'est que mon point de vue, je vous laisse me convaincre du contraire. Il devient impératif de produire pour le marché africain, sous peine de quoi, nos économies vont rester des économies d’exportation, donc ne contribueront jamais à l’enrichissement des Africains mais plutôt à engraisser les poches déjà bien pleines des multinationales européennes.
© Le Nouvel Africain
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