Les immigrés n'ont bien souvent pas le choix autre que de faire de longues études, parce que c'est la seule porte de sortie bien souvent vers autre chose que la pauvreté et la voie vers l'élévation sociale. ces études sont leur seule chance bien souvent de trouver un boulot bien payé avec lequel ils pourront récompenser les parents restés au pays qui ont investi dans ces études.
C'est un engagement bien souvent qui représente des années d'économie et de sacrifice pour les parents. Et typiquement, ils font des études de médecine, droit, finance, ou d'ingénieur. Ces études sont considérées bien souvent comme les possibilités les plus probables d'accès à un statut de classes moyenne. et c'est ça l'objectif.
Maintenant, le challenge devient alors l'insertion professionnelle, pas facilitée par les discriminations à l'embauche et les difficultés liées à la possibilité d'obtenir les autorisations de travail. Un véritable parcours du combattant.
Ce parcours du combattant démarre souvent par l'obtention d'un bac étranger ou français pour les plus chanceux à l'étranger. Puis démarre la course pour le visa. RDV après RDV, il faut absolument prouver qu'on est assez bien pour venir en France. Le chemin commence. ensuite, le billet d'avion qui coûte la peau des fesses, puis l'arrivée en France. Et enfin la préfecture. La préfecture, c'est la deuxième maison de l'immigré choisi. Selon les préfectures, on peut se retrouver à faire la queue à 5h du matin pour pouvoir faire passer son dossier et le faire avancer pour enfin obtenir la carte de séjour. Et très souvent il faur rater des cours pour pouvoir faire tout cela.
Tout cela à endurer pour avoir une chance de décrocher le précieux boulot qui va permettre de soutenir son papa ou sa maman ou le membre de la famille qui nous a soutenu.
© Le Nouvel Africain
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